Merci pour vos messages les copains ! :oops:
Allez, on continue.
Le train avant.
Certainement la partie du montage la plus intéressante qu'est ce train avant car son inspiration provient directement des Coccinelle de chez Volkswagen. Le principe est d'avoir comme une double triangulation mais dont l'axe de pivot se trouve perpendiculaire à l'axe du chassis et non parallèle à ce dernier. Ceci facilite d'autant les opérations de droppage du train avant sur les vraies Cox en montant un amortisseur plus court, me semble-t'il. Le carrossage ne variant absolument pas, contrairement à une suspension de type McPherson appliquée massivement de nos jours.
Ici, pour ce Buggy Champ, c'est pareil. L'assemblage n'a pas été très difficile et c'est toujours un régal de manipuler toutes ces pièces en aluminium plus belles les unes que les autres. Un peu comme dans une boîte de Meccano.
Détail amusant, les ingénieurs de chez Tamiya ont intégré une forme dans le moulage des bras de suspension afin de limiter la course comme ceci :
Au repos :
Et à l'enfoncement maximum :
Enfin il y a les fusées, leurs formes sont assez surprenantes car j'étais plutôt habitué à des formes assez rectilignes, mais ici la boule en laiton doit être perchée bien haut.
Amortissement.
Durant l'assemblage des amortisseurs, je m'étais posé la question sur le fonctionnement au final ? En effet, ces amortisseurs ne comportent aucuns ressorts hélicoïdaux et sont simplement remplis d'huile. Mais combinés aux barres de torsion du train arrière et aux ressorts en épingle du train avant, on obtient alors un effet d'amortissement. Peut-être un peu trop ferme à mon goût.
Cependant je suis resté béa devant la finition des extrémités des amortisseurs en laiton. Ces pièces ont été usinées dans un bloc de matière brute pour subir de nombreuses opérations d'usinage. J'ignore si en 1979 il y avait déjà des machines-outils à commande numérique, mais il y a une grande rigueur dans la fabrication de ces pièces en laiton. En tout cas, ça brille et on ne voit nullement de trace des passages d'outils sur les surfaces. Du beau travail.
C'est fou hein, l'impression que ça m'a donné de voir ça ? Ces pièces en laiton n'ont rien d'extraordinaire pourtant...
Le sauve-servo.
Maintenant je vais passer à la partie qui fâche. Je n'ai jamais rien monté d'aussi casse-bonbons que ce sauve-servo ! :x
Même si j'ignore comment j'aurais conçu cet élément, je dois dire que les ingénieurs de chez Tamiya ne m'ont pas rendu la tâche facile ! C'est le genre de choses où tout doit être imbriqué ensemble sous la contrainte d'un ressort faisant pression sur le tout et avec une force extraordinaire. Bref, je me suis presque ruiné les doigts pour cette étape et il y a plutôt intérêt à ce que ça tienne longtemps !
Ceci étant la première séance de torture, la suivante sera réservée aux roues... :?