58441 Buggy Champ - vu par Tony Truand
Publié : 19 sept. 2009, 16:04
Salut à tous !
L’annonce de Tamiya sur la réédition du Rough Rider a généré beaucoup d’enthousiasme dans le monde du modélisme. En effet, cet engin est apparu la première fois en 1979 avec une originalité dans sa conception et la constitution de ses pièces. A part Tamiya, pratiquement aucun fabricant encore existant n’a voulu entamé cette démarche de ressortir les vieux moules pour un modèle dépassé. Mais quel est l’intérêt de cette réédition ? Qu’est-ce qui pousse autant de modélistes à en avoir un ? C’est ce que je vais tenter de vous expliquer au travers de mon test où pour une fois je ne vais pas vous montrer les étapes de montage de A à Z car vous pouvez retrouver la notice de montage sur le forum Vintage RC, mais plutôt vous présenter le modèle dans ses sous-ensembles et vous livrer mes impressions. Petite parenthèse, j’ai tapé ce texte avant même d’avoir commencé le montage de mon Buggy Champ, et c’est bien la première fois que ça m’arrive car j'ai comme une envie de vouloir savourer ce moment le plus longtemps possible. Jamais un modèle réduit ne m'avait procuré ce genre d'émotion avant même l'achèvement du montage. Ce Rough Rider/Buggy Champ était sorti un an avant ma naissance et je ne sais pratiquement rien de ce buggy.
Présentation.
Le constructeur Tamiya s’était jusque-là illustré brillamment dans le maquettisme et cette expérience aura permis de maîtriser la technique du moulage par injection appliquée aujourd’hui à peu près partout dans la plasturgie. La radio-commande faisait de plus en plus d’adeptes et était en pleine ébullition au Japon, il était décidé vers la fin des années 70 de plancher sur un modèle radio-commandé comportant des caractéristiques uniques avec des pièces moulés en alliage d’aluminium et une conception proche d’un véhicule réel. Ces choix ont probablement été dictés par le fait que Tamiya n’avait pas encore suffisamment de recul pour lancer un tel produit entièrement en plastique pour une question de solidité.
L’utilisation de l’alliage d’aluminium semblait être la meilleure solution en raison de son faible poids, de son insensibilité à la corrosion, du faible coût de fabrication et enfin de sa bonne résistance mécanique. Ce matériau sera appliqué principalement pour former quasiment toutes les pièces de la transmission et les différents éléments de suspension y compris les amortisseurs.
Sur cette suspension on sent une grande inspiration des véhicules de compétition grandeur nature. Le train avant ressemble à s’y méprendre à celui des Coccinelle VW (les modèles air-cooled). A l’arrière, cela s’apparente aussi à du VW avec les barres de torsion mais certains spécialistes de la marque allemande décrivent une inspiration plus ou moins proche en fin de compte.
Enfin, avec une carrosserie typique des buggys américains du Baja 500 ou Baja 1000 des années 70, et ces roues vraiment sublimes, on peut dire que nous avons devant nous un modèle réduit très réussi à la fois sur l’aspect technique qu’esthétique.
C’est ainsi que le Rough Rider est né en 1979 au travers du chassis portant le nom de code SRB pour Special Racing Buggy, suivi du Sand Scorcher à carrosserie de Coccinelle et du Ford F150.
La production a forcément cessé au bout de quelques années, et il a fallu attendre trente ans avant de revoir de nouveau un modèle à chassis SRB, permettant ainsi à tous les jeunes et moins jeunes de goûter aux joies de ce buggy avec quelques évolutions techniques cependant. En effet, il ne s’agit plus du Rough Rider mais du Buggy Champ. Ce nom était déjà visible dans la gamme des Tamtech Gear avec un produit rappelant le Rough Rider car ce Buggy Champ comporte quelques différences avec la version originelle.
Le packaging.
Se dire que l'on a devant soi un modèle datant de 1979, correspondant à l'époque où Tamiya faisait ses débuts dans le modélisme avec ce produit, cela force l'admiration et un certain respect devant le Buggy Champ. Cela peut vous paraître absurde, mais j'ai presque l'impression que ce Buggy Champ dégage quelque chose. Ce n'est qu'un engin fabriqué en grande série, mais tout de même. Et en ouvrant le couvercle, les pièces moulés en aluminium font leur effet ! Jamais je n'ai eu droit à un modèle avec des pièces de ce niveau. On reste admiratif devant ces merveilles.
Le train arrière.
A l’heure où nous retrouvons des suspensions à double triangulations dérivées de la Formule 1 et très appréciées en compétition pour sa stabilité et sa constance, nous avons plutôt à faire avec un système à barre de torsion et à simple triangulation. L’effet d’amortissement est assez rude et mériterait que l’on assouplisse les barres en les tordant un peu.
Personnellement, c’est une découverte car je n’ai jamais vu son fonctionnement. Ce kit est donc un bon moyen pour moi d'apprendre sur ce genre de conception car jusqu'à maintenant je n'avais pas encore compris en quoi résidait ces fameuses barres de torsion.
Autrement, j’ai apprécié la qualité de moulage des coques de la boîte de transmission. Les parois internes sont lisses tandis qu’à l’extérieur c’est un peu plus granuleux. Cette finition me rappelle ce que je rencontre dans l’airsoft lorsque l’on travaille sur la Gearbox.
Voilà pour le moment. Je prendrai encore mon temps pour vous décrire mon Buggy Champ. Tom4, ne soit pas pressé stp.
Si mon texte comporte des erreurs dans les faits, merci de me le faire savoir parce que je ne connais pas forcément toute l’histoire du SRB.
L’annonce de Tamiya sur la réédition du Rough Rider a généré beaucoup d’enthousiasme dans le monde du modélisme. En effet, cet engin est apparu la première fois en 1979 avec une originalité dans sa conception et la constitution de ses pièces. A part Tamiya, pratiquement aucun fabricant encore existant n’a voulu entamé cette démarche de ressortir les vieux moules pour un modèle dépassé. Mais quel est l’intérêt de cette réédition ? Qu’est-ce qui pousse autant de modélistes à en avoir un ? C’est ce que je vais tenter de vous expliquer au travers de mon test où pour une fois je ne vais pas vous montrer les étapes de montage de A à Z car vous pouvez retrouver la notice de montage sur le forum Vintage RC, mais plutôt vous présenter le modèle dans ses sous-ensembles et vous livrer mes impressions. Petite parenthèse, j’ai tapé ce texte avant même d’avoir commencé le montage de mon Buggy Champ, et c’est bien la première fois que ça m’arrive car j'ai comme une envie de vouloir savourer ce moment le plus longtemps possible. Jamais un modèle réduit ne m'avait procuré ce genre d'émotion avant même l'achèvement du montage. Ce Rough Rider/Buggy Champ était sorti un an avant ma naissance et je ne sais pratiquement rien de ce buggy.
Présentation.
Le constructeur Tamiya s’était jusque-là illustré brillamment dans le maquettisme et cette expérience aura permis de maîtriser la technique du moulage par injection appliquée aujourd’hui à peu près partout dans la plasturgie. La radio-commande faisait de plus en plus d’adeptes et était en pleine ébullition au Japon, il était décidé vers la fin des années 70 de plancher sur un modèle radio-commandé comportant des caractéristiques uniques avec des pièces moulés en alliage d’aluminium et une conception proche d’un véhicule réel. Ces choix ont probablement été dictés par le fait que Tamiya n’avait pas encore suffisamment de recul pour lancer un tel produit entièrement en plastique pour une question de solidité.
L’utilisation de l’alliage d’aluminium semblait être la meilleure solution en raison de son faible poids, de son insensibilité à la corrosion, du faible coût de fabrication et enfin de sa bonne résistance mécanique. Ce matériau sera appliqué principalement pour former quasiment toutes les pièces de la transmission et les différents éléments de suspension y compris les amortisseurs.
Sur cette suspension on sent une grande inspiration des véhicules de compétition grandeur nature. Le train avant ressemble à s’y méprendre à celui des Coccinelle VW (les modèles air-cooled). A l’arrière, cela s’apparente aussi à du VW avec les barres de torsion mais certains spécialistes de la marque allemande décrivent une inspiration plus ou moins proche en fin de compte.
Enfin, avec une carrosserie typique des buggys américains du Baja 500 ou Baja 1000 des années 70, et ces roues vraiment sublimes, on peut dire que nous avons devant nous un modèle réduit très réussi à la fois sur l’aspect technique qu’esthétique.
C’est ainsi que le Rough Rider est né en 1979 au travers du chassis portant le nom de code SRB pour Special Racing Buggy, suivi du Sand Scorcher à carrosserie de Coccinelle et du Ford F150.
La production a forcément cessé au bout de quelques années, et il a fallu attendre trente ans avant de revoir de nouveau un modèle à chassis SRB, permettant ainsi à tous les jeunes et moins jeunes de goûter aux joies de ce buggy avec quelques évolutions techniques cependant. En effet, il ne s’agit plus du Rough Rider mais du Buggy Champ. Ce nom était déjà visible dans la gamme des Tamtech Gear avec un produit rappelant le Rough Rider car ce Buggy Champ comporte quelques différences avec la version originelle.
Le packaging.
Se dire que l'on a devant soi un modèle datant de 1979, correspondant à l'époque où Tamiya faisait ses débuts dans le modélisme avec ce produit, cela force l'admiration et un certain respect devant le Buggy Champ. Cela peut vous paraître absurde, mais j'ai presque l'impression que ce Buggy Champ dégage quelque chose. Ce n'est qu'un engin fabriqué en grande série, mais tout de même. Et en ouvrant le couvercle, les pièces moulés en aluminium font leur effet ! Jamais je n'ai eu droit à un modèle avec des pièces de ce niveau. On reste admiratif devant ces merveilles.
Le train arrière.
A l’heure où nous retrouvons des suspensions à double triangulations dérivées de la Formule 1 et très appréciées en compétition pour sa stabilité et sa constance, nous avons plutôt à faire avec un système à barre de torsion et à simple triangulation. L’effet d’amortissement est assez rude et mériterait que l’on assouplisse les barres en les tordant un peu.
Personnellement, c’est une découverte car je n’ai jamais vu son fonctionnement. Ce kit est donc un bon moyen pour moi d'apprendre sur ce genre de conception car jusqu'à maintenant je n'avais pas encore compris en quoi résidait ces fameuses barres de torsion.
Autrement, j’ai apprécié la qualité de moulage des coques de la boîte de transmission. Les parois internes sont lisses tandis qu’à l’extérieur c’est un peu plus granuleux. Cette finition me rappelle ce que je rencontre dans l’airsoft lorsque l’on travaille sur la Gearbox.
Voilà pour le moment. Je prendrai encore mon temps pour vous décrire mon Buggy Champ. Tom4, ne soit pas pressé stp.
Si mon texte comporte des erreurs dans les faits, merci de me le faire savoir parce que je ne connais pas forcément toute l’histoire du SRB.