C'est la folie dans le studio !
Le lendemain de ma dernière sortie, j'ai fait un nettoyage quasi-complet de mon SRB. Il y avait des traces de rouilles sur la visserie et même sur un des ressorts d'amortisseurs du train arrière. Alors j'ai pulvérisé du WD40 là où il en fallait.
Sauf sur la visserie de la jante :
Mais à présent, place à mon dernier projet. Faisant suite aux derniers essais à la Sablière de Lardy, où mon SRB s’en était clairement pris plein la figure, j’ai décidé de le faire évoluer un peu. J’ai entrepris une sorte de programme de modifications portant essentiellement sur le chassis, la carrosserie et un peu sur les amortisseurs arrière. Au final, j’espère que ces modifications seront utile à mon SRB. Seule la transmission et la suspension resteront telles quelles. Le moteur RS540 n’est pas un foudre de guerre sur ce modèle, et même s’il me suffit amplement pour rouler longtemps je trouve qu’il manque encore un petit peu de watts. Je crois que je vais en faire un modèle unique. Unique par sa conception partielle et unique par son aspect.
Pour cela, j’ai puisé mon inspiration dans les années 70, la période où on voyait fleurir des dune buggys sur base VW de fabrication très personnelle. L’aspect rudimentaire et néanmoins efficace m’a beaucoup plu.
La suspension arrière.
Au départ, j’ai reproché les amortisseurs hydrauliques d’origine de chez Tamiya d’avoir des problèmes de fuite. Et pourtant, il y a des joints torique prévus à cet effet ! De plus, associés aux ressorts en épingle et à des barres de torsion, l’amortissement devenait aussi raide qu’un bout de bois, surtout à l’arrière. Pour ma part, je fais davantage confiance aux amortisseurs à ressorts hélicoïdaux pour les possibilités de réglage offertes et leur souplesse de fonctionnement.
C’est pourquoi après avoir fait quelques recherches, j’ai décidé de monter des combinés provenant directement des M-Chassis Tamiya pour le train arrière uniquement. Cependant, après les essais sur le terrain, je m’étais rendu compte qu’ils étaient encore trop courts. La solution a été de remplacer les chapes inférieures par d’autres un peu plus longs et de chez Tamiya.
Avec ce montage, j’ai retrouvé la garde au sol d’origine ce qui devrait aider mon SRB à mieux rouler sur les bosses. Cependant, la faible course de l'amortissement fait qu'une fois enfoncées à fond, les roues arrière ne prendront pas du carrossage négatif. Ce qui est un peu dommage.
Et pour les ressorts, j’ai découvert par hasard que ceux de chez Axial remplissent très bien leurs rôles. En effet, le fabricant américain propose des amortisseurs pour le SCX-10 qui comportent deux ressorts de longueurs différentes. Celui qui nous intéresse est bien évidemment le plus court et c’est pile-poil la bonne longueur. Sans compter qu’ils sont plus doux et plus progressifs que les ressorts des M03 destinées à un usage piste.
Le chassis.
Initialement, c’est une plaque en matériau composite –le FRP- qui sert de chassis au SRB. Mais pour les modifications que j’entreprends, il me fallait quelque chose de plus large et de préférence en aluminium pour accroître la rigidité. C’est pourquoi j’ai choisi de monter un chassis usiné dans ce matériau et comportant des rebords pliés. Je l’ai déniché sur eBay, reçu en trois ou quatre jours ouvrés en provenance d’Angleterre.
Etant donné la nouvelle configuration et la nouvelle conception, j’ai dû percer des trous supplémentaire pour visser les éléments utile comme les plots de carrosserie, la fixation du servo de direction par vis, celle du pilote et de la batterie, etc…
Par la même occasion, j’en ai profité pour commander une nouvelle visserie en acier inoxydable, de meilleure qualité que celle fournie par Tamiya en acier brut.
L’électronique embarquée.
C’est le principal changement sur les éléments interne. Le SRB réclame une batterie ayant une forme spécifique pour ceux utilisant encore le NiMh comme votre serviteur. D’ailleurs, j’ai trouvé la tenue de route de mon SRB un peu trop hasardeuse. Rouler en ligne droite sur un terrain accidenté avec cet engin relève parfois de l’exploit. En effet, le train arrière se dérobe facilement et quelque chose me dit qu’il faut changer la répartition des masses. Voilà pourquoi la batterie ne sera plus en position transversale mais longitudinale. Pour ceux qui ont connu cette période, dans les années 90 il y avait l’Astute suivi du Super Astute. Parmi les nombreuses évolutions de ce modèle, on trouve l’implantation de la batterie effectuée de la même manière.
Par ailleurs, cela mettra un peu de poids sur le train avant et faire travailler ainsi la suspension.
Le boîtier d’étanchéité en Plexiglas n’est alors plus adapté à ce besoin, j’ai carrément préféré l’enlever. Par ailleurs, la forme de ce boîtier est trop haute pour pouvoir utiliser une carrosserie à la fois fine et basse. Ce qui n’est pas un problème avec une Baja Bug, le fameux Sand Scorcher.
Tant qu’on y est, j’en ai profité pour changer aussi le moteur électrique. Exit le RS540, et place au Sport Tuned ! C’est la première fois que j’utilise ce moteur légendaire dans la feu-Tamiya On-Road Cup qui présente plusieurs avantages. Sa puissance et son couple sont sensiblement plus élevés, il coûte à peine plus cher qu’un RS540 d’origine, et il ne consomme pas du courant de façon exagérée. Bref, pour un SRB cela me semble amplement suffisant pour rouler vite et surtout longtemps !
L’arceau de sécurité.
la particularité des Dune Buggys est la présence bien visible de l'arceau de sécurité formant une structure très rigide. Pour ce faire, j’ai rajouté un arceau maison fait avec des ronds d’aluminium boulonnés ensemble. Pas de soudure. Le plus délicat aura été de percer les trous dans le pare-choc arrière en acier inoxydable de chez RC4WD, mais en rajoutant une goutte d’huile sur le forêt, ça se transperce.
Le pot d’échappement.
Ayant cassé le pot d’origine en plastique après une suite de tonneaux, j’ai fabriqué un pot en cintrant un tube en aluminium qui sera simplement boulonné sur le chassis. Il m’a fallu un quart d’heure pour le finir et je vais probablement le polir entièrement histoire de le faire briller de mille feux :lol: . Pour la forme de ce pot, j'ai hésité à le laisser en l'air comme j'ai fait ici ou alors de le cintrer encore de façon à ce que le "silencieux" soit à l'horizontale.