Re: La Poste n'a qu'a bien se tenir !
Publié : 13 mai 2011, 13:04
Tirer sur la poste, c'est assez facile : mais quand on exige le beurre et l'argent du beurre, c'est assez normal de créer des disfonctionnements.
Je m'explique : on (nous, l'Etat) exige de la poste une mission de service public. Acheminement à moindre coût, performance du système, couverture géographique absolue. On (nous, l'Etat) exige également de la rentabilité économique (hé oui, le déficit de la poste, c'est nous qui le payons).
A un moment donné, il va falloir mettre les choses à plat sur la table et assumer nos choix :
- service public : ça a un coût, et il n'est pas négligeable. Desservir et assurer une présence "bureaux" pourles bleds à 3 pelés et 2 tondus perdus dans la cambrousse ou au milieu de la montagne qui sont ravitaillés par les corbeaux depuis la civilisation à 20 bornes de là , faut l'assumer. Les privés ne le font : ils livrent voire enlèvent, mais ils n'assurent aucune présence physique. Quant aux horaires dont on se plaint tous, là aussi il faut l'assumer : vous voulez du 7h-19h ou 20h ? Pas de problème. Si on nous demande ça, nous exigeons la paye en conséquence. Alors assumons les impôts en conséquence si on l'exige de la Poste.
- modèle privé pur : là c'est simple, on ferme au minimum 60 à 70% des bureaux de poste et on vire le personnel. Hormis dans les zones de très grande concentration démographique, le modèle n'est pas viable économiquement. Là aussi il va falloir assumer nos choix, notamment en finançant la perte d'activité de tout ce personnel par nos impôts.
Aujourd'hui, la situation est simple : on (nous, l'Etat) exigeons le beurre et l'argent du beurre. Un savant mélange insipide de service public et rentabilité économique. Du coup, les tarifs de la Poste sont à la rue, malgré ça ils doivent rester dans une fourchette pas totalement décalée avec le privé tout en assumant des coûts que le privé n'a pas. Et vous trouvez toujours illogique qu'ils aient des consignes pour vous fourguer leurs boites et faire passer dans la tranche supérieure les envois dont le format est limite ? Ils cherchent une rentabilité là où ils ne peuvent pas l'avoir puisqu'on (nous, l'Etat) n'acceptons pas de financer leur déficit. Ca passe par la vente plus ou moins forcée de services et un maximum de standardisation des envois pour faciliter leur automatisation dans les trieurs.
Je ne prétends pas dire laquelle des deux solutions est la meilleure : c'est un choix de société et donc une décision que nous (l'Etat) doit prendre. Mais qu'on devra pleinement assumer également.
Je m'explique : on (nous, l'Etat) exige de la poste une mission de service public. Acheminement à moindre coût, performance du système, couverture géographique absolue. On (nous, l'Etat) exige également de la rentabilité économique (hé oui, le déficit de la poste, c'est nous qui le payons).
A un moment donné, il va falloir mettre les choses à plat sur la table et assumer nos choix :
- service public : ça a un coût, et il n'est pas négligeable. Desservir et assurer une présence "bureaux" pourles bleds à 3 pelés et 2 tondus perdus dans la cambrousse ou au milieu de la montagne qui sont ravitaillés par les corbeaux depuis la civilisation à 20 bornes de là , faut l'assumer. Les privés ne le font : ils livrent voire enlèvent, mais ils n'assurent aucune présence physique. Quant aux horaires dont on se plaint tous, là aussi il faut l'assumer : vous voulez du 7h-19h ou 20h ? Pas de problème. Si on nous demande ça, nous exigeons la paye en conséquence. Alors assumons les impôts en conséquence si on l'exige de la Poste.
- modèle privé pur : là c'est simple, on ferme au minimum 60 à 70% des bureaux de poste et on vire le personnel. Hormis dans les zones de très grande concentration démographique, le modèle n'est pas viable économiquement. Là aussi il va falloir assumer nos choix, notamment en finançant la perte d'activité de tout ce personnel par nos impôts.
Aujourd'hui, la situation est simple : on (nous, l'Etat) exigeons le beurre et l'argent du beurre. Un savant mélange insipide de service public et rentabilité économique. Du coup, les tarifs de la Poste sont à la rue, malgré ça ils doivent rester dans une fourchette pas totalement décalée avec le privé tout en assumant des coûts que le privé n'a pas. Et vous trouvez toujours illogique qu'ils aient des consignes pour vous fourguer leurs boites et faire passer dans la tranche supérieure les envois dont le format est limite ? Ils cherchent une rentabilité là où ils ne peuvent pas l'avoir puisqu'on (nous, l'Etat) n'acceptons pas de financer leur déficit. Ca passe par la vente plus ou moins forcée de services et un maximum de standardisation des envois pour faciliter leur automatisation dans les trieurs.
Je ne prétends pas dire laquelle des deux solutions est la meilleure : c'est un choix de société et donc une décision que nous (l'Etat) doit prendre. Mais qu'on devra pleinement assumer également.