Sur l'évolution climatique, il se dit à peu près tout et n'importe quoi bien malheureusement.
Il existe 2 réalités :
1. Le climat de la planète change (ce qui n'a rien d'exceptionnel pour notre planète).
2. On ne sait ni pourquoi ni vers quoi on va.
Pour le point 1, c'est un fait, et il faut considérer la Terre dans son ensemble et surtout pas un continent ou une région particulière. Globalement donc, le climat général se réchauffe. De combien de degrés, personne ne le sait vraiment. Entre les chiffres trafiqués, y compris par des organismes officiels, et les interprétations, toutes plus ou moins fumeuses, personne ne peut dire exactement quelle est la situation aujourd'hui.
A cela, une raison principale : les changements climatiques de la planète s'opèrent sur des milliers d'années, les phases climatiques durent des dizaines voire des centaines de milliers d'années, et ces phases connaissent elles-mêmes des micro-périodes de l'ordre de quelques décénies. En clair et pour faire simple :
- on n'a pas le recul ni les données nécessaires pour mesurer des tendances à si long terme
- on n'a pas non plus la connaissance pour comprendre ces phénomènes.
En effet, le climat est conditionné par de très nombreux facteurs, facteurs dont le poids varie en fonction des autres facteurs.
Ainsi, la distance de la terre par rapport au soleil n'est pas constante, les phases d'activité du soleil ne le sont pas non plus. Les glaces sur les pôles réfléchissent les rayons du soleil en fonction de leur surface et de l'épaisseur de la couche d'ozone, le taux de réflexion des rayons sur la glace varie en fonction de la présence de gaz à effet de serre, ce qui fait varier la température des océans (donc le taux d'absorbsion des rayons du soleil varie en fonction de leur surface qui est elle conditionnée au niveau des eaux (qui découvrent plus ou moins les continents), niveau qui est lui-même conditionné par la température générale de la planète (puisque le niveau des eaux varie en fonction de l'emprise des glaces aux poles).
Là déjà , on est dans une boucle à facteurs multiples qui interagissent tous les uns sur les autres.
Et c'est pas fini :
En fonction de la température des eaux, des surfaces considérables de méthane gelé dans les profondeurs des océans et certaines étendues terrestres (la tundra notamment) peuvent s'évaporer. Or, le méthane est un gaz à effet de serre. Donc voir le paragraphe du dessus.
Egalement, selon la température moyenne des océans, cela influe directement sur les courants marins (comme le Gulf Stream) qui contribuent largement aux températures observées le long des continents. Or, selon cette température, les continents se couvrent de plus ou moins de glace, ce qui influe sur la surface de glace qui réfléchit les rayons du soleil, et le volume de glace sur les continents influe sur le niveau des eaux des océans. Et bien entendu, le niveau des eaux influe directement sur les courants marins, aussi bien sur l'influence que ces courants peuvent avoir sur les températures côtières, mais également sur leurs emplacements (ie, ils peuvent dévier selon le niveau des eaux).
Rien que là , pour monter des modèles mathématiques permettant de suivre voire de simuler le climat, c'est juste qu'on ne sait pas faire.
Mais y'a encore plus mieux :
On s'est récemment rendu compte que le champ magnétique terrestre a également sa propre évolution. En clair, il est plus ou moins intense selon les périodes (on parle de centaines voire de millions d'années). Pire, selon son intensité, les pôles magnétiques "bougent". Ils bougent tellement qu'ils en arrivent même à s'inverser (en clair, le pôle nord passe au sud : c'est la cata pour les boussoles
). Or l'intensité du champ magnétique terrestre a une influence directe sur le bouclier magnétique qui protège la terre ... des rayons du soleil ... qui ont un tout petit rôle à jouer sur le climat. Bref, en résumé, il semblerait qu'on se trouve aussi dans une période de modification du champ magnétique terrestre.
Voilà . Le résumé de tout ça c'est qu'on est des nains. On n'a strictement aucune idée de comment fonctionne la planète sur laquelle on vit. On, c'est personne, les scientifiques inclus.
Aujourd'hui, tout ce qu'on nous raconte, au mieux c'est sorti d'une boule de cristal, au pire ce sont les conclusions délirantes d'un scientifique qui ne sait pas plus que ses confrères de quoi il parle.
La seule chose qu'on sait, c'est qu'on pollue. On sait ou on imagine à peu près quelles sont les conséquences directes des polluants qu'on rejette. Mais leur impact sur le climat global, personne n'est capable de le mesurer puisque personne n'a la moindre idée de comment tout le bazar fonctionne.
Cela ne signifie pas qu'on doive continuer à polluer sans vergogne : ne serait-ce que pour notre propre confort ou notre santé, y'a un sacré boulot à faire. Même si on n'est pas foutus de mesurer les conséquences globales de nos actes, qu'on s'attache au moins à tenter de minimiser les traces directes qu'on peut laisser derrière nous. Et pour le reste, bah on va croiser les doigts...