ce week end, mes potes Rico, Guénol, Fred, et moi même nous sommes
retrouvé au circuit du Vigeant pour faire des ronds.
avant d'aller plus loin, pour ceusses qui liront pas tout, les photos sont
ici:
<http://freerideattitude.free.fr/2011/vigeant>
Cette année, pas de photos des autres, l'an dernier, j'en avais vendu
quelques une, ce coup ci, il y avait un photographe "officiel", donc
j'allais pas lui piquer son bizness (quand on a vu que en session débutant,
il n'avait fait que des photos pendant la 1er session du 1er jour, avec en
tout et pour tout 20 photos, je me dis que j'aurais surement pu en vendre
plus que lui, mais bon:) ).
Mon bon pote Froggy ayant eu la bonne idée de se bourrer 3 semaines avant Ã
Carole, il n'avait pas eu le temps de réparer son gex, et n'était donc point
là .
Donc, vendredi, Ã 14h33, Fred et moi fimes le plein de la voiture, et
partir, chargés de 2 motos, de l'huile, une caisse à outils (pour Rico), des
fringues de moto, un vélo (c'est grand un paddock) et un lapin rose (c'est
morne un paddock).
18h45, comme prévu, nous prenons les clés du gites, et partons faire le
plein des motos et des bidons d'essence. C'est là que l'on se rend compte
que
- j'ai perdu ma carte bleu quand j'ai fait le plein à 14h33
- que quand on rempli un bidon ras la gueule, il déborde quand on le referme
donc direction le circuit avec le bidon sanglé portnawak sur la remorque, en
priant pour pas qu'il se casse la gueule.
Arrivé au circuit, controle technique, le commissaire regarde ma moto avec
beauuuuuucoup d'intérêt, et me demande si j'ai des
plaquettes de freins de rechange. j'hésite entre lui répondre "oui, dans la
portière de la voiture" et "les freins, c'est
pour les pleutres". Sagement, je choisis la solution 1, qui me permet de
passer le CT avec succès. Mon pote Fred passe aussi avec les félicitations
du Jury.
On reçoit un coup de fil de Guenol qui nous dit que
- sa fourche est remontée (applaudissement de la foule svp)
- il arrive dans quelques temps
le temps de vérifier mes plaquettes qui sont en très bon état (il restait au
moins 1.2mm de garniture), et Guénol arrive. On décharge sa moto, on
l'attache avec les notres, on l'aide à monter sa tente, et on l'abandonne Ã
son triste sort de campeur.
Samedi matin, réveillé par les grenouilles dans les arbres (si si, et ça
fait un barouf de fou), nous arrivons au circuit pour le briefing, et devant
la température, filons direct acheter un parasol (petit modèle, 3.5m de
diamètre) et des bouteilles d'eau.
au moment de partir en prégrille, Rico arrive avec sa 848, et loupe la 1er
session.Je profite de cette session pour servir de poisson pilote à Fred,
qui n'a jamais roulé que à Carole, et qui n'y a roulé que 1 journée. Double
intérêt, ça me permet de me remémorer le circuit, et ça m'aide à me remettre
dans le bain. 20 minutes plus tard, retour au camp, Rico est déjà en train
de démonter sa ritalienne, il y a des bouts de carénage partout -> je
prends une photo et étale quelques vis rouillées par terre.
Le temps passe vite, et il faut déjà repartir. En début d'après midi, au
moment où je viens chercher la caméra oubliée dans la voiture, je trouve un
harleyiste en pleine contemplation du lapin rose sur le toit de la toyototo,
comme quoi, ce truc est utile. Je lui passe rapidement la combinaison de
l'antivol du velo (c'est grand un circuit, bis), et file rejoindre mes
camarades en prégrille. retour au paddock, Rico essaye la harley dans la
tenue du harleyistes, mon pote Fred nous raconte ses 1er bastons, Guénol
revient en poussant sa meule qui ne veut plus démarrer, bref, tout va bien.
Je décide de laisser tomber pour la 6e session, un peu claqué, et très
chaud, on continuera demain. ça me permet de me présenter en prégrilles, en
cuir, avec la harley de Moustique
. devant les regards effarés et effrayés des autres pilotes, je rebrousse chemin, mais je les comprends, moi aussi ça
me ferait mal de me faire déposer au freinage par un 1200 harley
.Fin de session, on file acheter de quoi manger pour le bbq organisé par
l'orga, on regarde les pilotes qui tournent en voiture après les motos (y'en
a qui envoient un peu quand même), on gagne des lots à la tombola du soir
(4 litre d'huile full rassinje, c'est toujours bon à prendre:) ), on mange
des grillades, et la nuit tombe. Je déplace la 848 de Rico (il nous a
laissé ses clés avant d'aller au resto, le fou) pour faire une photo, Guenol
lache un "aaaa, arrête avec tes photos, puis voit le résultat, et fonce
chercher son appareil
. pendant un peu plus d'une heure, on a joué avec les motos, les appareils photos, les flash, les portables, pour faire des
photos de nuit. La bonne recette semble être une pause de mini 20 secondes,
un ou deux petits coup de flash déporté, et éventuellement quelqu'un qui
passe derrière la moto avec son portable pour faire un trait lumineux. On
finit par raccrocher les 3 motos ensemble. Je dis 3, parce qu'on se dit que
ça serait vraiment bête d'avoir les clé du 848 et de pas en profiter. Donc
chacun notre tour, on se rhabille, et on part dans la nuit sur les routes
environnantes. Vraiment sympas, et aussi un peu flippant vu que Rico avait
viré les fusibles des phares, mais avec la lumière de la lune, ça le fait
bien. Le plus dur sera de virer toutes les branches d'arbres de mon léger
tout droit à la lampe de poche (humour Rico
).Bref; on a bien rattaché les 4 motos ensemble, on a abandonné Guénol à son
campement, et on est rentré au gite.
Dimanche matin, debout 8h00, dehors, il fait gris, et il bruine.
Ca ne loupe pas, on arrive au circuit, et Guénol me dit "ben, t'es là , t'as
vu qu'il faisait gris", ceci rapport au nombreuses fois où j'ai zappé les
sessions du matin pour cause de météo (NDLR : il n'a pas tort ceci dit).
On s'équipe un peu plus chaudement, je ressors mon bon vieux pull de motard
kosovar, et en piste. Je laisse la cam aux stands pour la 1ere session, et
je le regrette, parce que pendant toute la session, je suis au cul d'un
Hornet 600. Je suis une fois encore bluffé par le 400 VFR, en ligne droite,
le hornet me reprend que quelques mètres, et à chaque freinage, je le
recolle. Fred me dira en sortant, "t'es fou, je t'ai vu passer, t'étais
collé à 2 mètres derrière lui"
.Bref, toute une session de baston de folie, gachée par un demeuré en 600
fazer dépoilé qui arrive plein balle à l'inter du 90 de l'entrée de la ligne
droite des stands, complètement hors traj, qui nous oblige le hornet et moi
à élargir limite bac pour le laisser passer. Fin de session, retour stand.
Je retrouve le hornet, mais pas son pilote, mais son frangin me dit qu'il a
aussi trouvé le Faz limite limite. Passons.
2e session, je monte la caméra, je décide de suivre mon pote Fred pendant 3
tours pour analyser ses traj, sauf que la caméra s'éteint faute de pile
. Et en milieu de session, rebelote, notre "ami" au fazer déboule pleine balle
full inter au "trop tard" (nom de virage à 90 que quand tu le vois, c'est
trop tard), force 3 motos à élargir , et passe comme un goret.
Gniiiiiiiiii
Ca tombe bien, son campement est pas loin du notre, donc je vais lui rendre
un visite de courtoisie (vous connaissez mon gabarit, je peux pas faire
autre chose que de la courtoisie).
Bref, je lui explique gentimment que c'est une session débutant, et que si
moi, j'ai une meule en poly et que la foutre dans le gravier ne me gêne pas
outre mesure, il y a parmis nous des vrais débutant en meule de route, et
que ça fait plusieurs fois qu'il force le passage dans des virages pas
simple.
Et là , le gars me répond que oui, mais qu'il a pas le choix, parce que
sinon, il se fait bouchonner, et ça lui pourrit ses tours, qu'il a demandé Ã
passer en intermédiaire, mais que les orgas ont refusé. Je me dis que s'il
était aussi rapide que ça, il pourrait doubler propre, mais rapport à mon
gabarit et au sien, je garde ça pour moi
.Bref, dernière session du matin, je suis en prégrille derrière Fred et Rico,
et qui je vois se placer devant, notre ami au fazer.
Hé hé, je déboite et vient me coller derrière lui. Petit sourire narquois de
Rico, et remarque inquiète de Fred qui me dit "euh, déconne pas hein".
Meuh non, je suis la calmitude même.
Début de session, le Faz part comme une balle, je me dis qu'avec un peu de
chance, il va se bourrer tout seul. Fin du tour de chauffe, je le remonte,
et suis à son cul, je le déboite dans un extérieur propre dans l'avant
dernier virage, et bye bye le fazer qui se faisait bouchonner. Je mets gaz
comme rarement, moi qui avait à peine posouillé le genou pendant le week
end, j'ai tout par terre, partout pour le reste de la session. Bah c'est pas
dur, j'y ai collé au moins 1/2 tour (fier:)). Rico me passe avec un bel
extérieur un peu plus tard, j'essaye de m'accrocher, mais rien à faire , la
ducati est trop véloce.
Drapeau à damier, je fais le tour de décélaration derrière une fille en
thundercat, qui passera nous voir pour récuperer la vidéo de son dernier
tour
.En discutant avec Elle, Rico, Guenol et Fred, il semble que tout le monde a
trouvé que le Faz roulait comme un ane.
Fin de session, retour au stand, pour moi et Guénol, c'est la dernière, moi
parce que je préfère finir sur une chouette
session, Guénol parce que sa moto est en panne de batterie, et elle cale
quand il coupe les gaz.
Fred et Rico se prépare pour leur dernière, et Guénol et moi allons voir
tourner la Desmosedici qui est arrivé en milieu de matinée. Le gars tourne
en intermédiaire, et , bien que la meule fasse un joli son, je suis forcé
d'avouer que je suis un peu déçu, je m'attendais à plus impressionnant en
terme d'accélération. Après, possible que le gars hésitait à mettre gaz en
grand en sortie de courbe, si j'étais assis sur une brêle à 60Ke, je ferais
surement pareil.
Je vois passer le gars en moto "playboy" qui était dans ma session, je le
suis en vélo, et hop, on fait une petite séance photo avec le lapin à coté
de sa moto, on était obligé
.Bref, fin de session, fin de week end, le temps de charger les motos, de
faire bye bye tout le monde, et retour vers la grande ville qui pue, les
yeux plein d'images, en se demandant quand est ce qu'on recommence.
tom4, un vfr 400, c'est de la balatomic
ps: photos bis : <http://freerideattitude.free.fr/2011/vigeant>
On s'y croirait ! 