Ceci est un copier-coller d'un message posté par un de mes potes sur un autre forum qui n'a presque rien à voir avec notre hobby mais où de toute façon on est dans le même bateau. Le voici.
Afin de prévenir la floraison inopinée, dans les jours à venir, de plusieurs topics se plaignant de l'inexplicable retard des commandes passées à l'étranger, je souhaite faire passer une petite info, des fois où certaines personnes auraient du mal à concevoir qu'une éruption volcanique en Islande puisse avoir un impact sur leurs activités de modélisme en France.
Hé bien, si ! Le nuage de cendre va avoir un impact direct sur vos commandes de matos à l'étranger.
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Le nuage de cendres volcaniques provoqué par l'éruption de l'Eyjafjallajokull en Islande a conduit à la fermeture de l'espace aérien français dans la nuit du 15 au 16 avril 2010, sans qu'il soit possible de prédire sa réouverture prochaine.
D'importants retards sont donc à prévoir sur vos commandes passées ces derniers jours, et si vous avez opté pour un mode d'expédition par avion, sous 48 heures ou au-delà d'une semaine pour la réception du colis.
Pourquoi et comment ?
- Qui dit qui dit "espace aérien fermé", dit "pas d'avion". Et à moins que vous n'ayez choisi "surface mail" (par bateau), vos colis n'arrivent généralement pas sur leurs petites papattes ou à dos de chameau, mais par avion, quand ils sont en provenance de l'étranger (USA, HK, Chine, Pologne, etc.). Donc "pas d'avion" = "pas de colis".
Tant que l'espace aérien français n'aura pas été réouvert, il ne faut pas s'attendre (en principe) à ce que vos colis arrivent, sauf s'ils sont arrivés sur le territoire français avant la fermeture de son espace aérien entre le 15 et le 16 avril.
Toutefois, grâce à la "formidable" compétence des services postaux français, un colis peut très bien être arrivé avant le 16 avril et ne vous parvenir qu'une ou deux semaines plus tard. Ne vous étonnez donc pas si vous recevez un colis bien que l'espace aérien français n'ait toujours pas été réouvert. Ce n'est pas une anomalie, ni un miracle. C'est Coliposte.
- Qui dit "pas d'avion" dit "accumulation de colis à l'autre bout du monde".
Évidemment, puisqu'aucun avion ne part à destination de l'Europe, les colis s'accumulent dans les pays de départ (Hong Kong, USA, etc.). Or, il ne faut pas se faire d'illusions non plus : la réouverture de l'espace aérien français (ou européen) et la reprise progressive du trafic aérien ne mènera pas à l'expédition immédiate de tous les colis le jour-même : il n'y aura jamais assez d'avion, ni assez de place dans les avions-même pour tout envoyer en une journée !
L'envoi des colis depuis l'étranger vers la France se fera donc très vraisemblablement de façon graduelle, dans l'ordre d'expédition (en théorie, du moins), retardant d'autant plus leur arrivée dans vos chaumières. - Impossible de prévoir !
Les "spécialistes" étant dans l'impossibilité de prédire la dispersion du nuage de cendres, la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile) est elle-même dans l'impossibilité de prévoir une date pour la réouverture de l'espace aérien français.
Il est également impossible de connaître l'ordre dans lequel les colis postaux seront réexpédiés depuis les pays de départ, et encore moins de donner une estimation de leur arrivée en France.
Vous devez donc vous attendre à ce que vos commandes passées ces derniers jours soient considérablement retardées, tout du moins jusqu'à la réouverture de l'espace aérien et la reprise du trafic aérien normal. Par EMS, par exemple, vous devrez attendre au-delà des 5-6 jour habituels. - Que faire ?
Rien. Il n'y a rien à faire : flooder les boîtes email des boutiques et les menacer de litige Paypal ne servira à rien : ils n'y peuvent rien. Maudire la poste ou le volcan Eyjafjallajokull non plus. Soyez patients, c'est tout ce qu'il y a à faire. Vos gesticulations frénétiques ne feront pas venir vos colis plus vite, pas plus qu'elles ne pourront influer sur la direction du vent et le déplacement du nuage de cendres et sa dispersion.
Mais l'idéal, c'est encore de ne pas placer de commande en ce moment, tant que le trafic aérien n'est pas revenu à la normale.
