Tamiya : The Grasshopper
Publié : 20 mars 2008, 14:17
Papy fait de la resistance !
En ces temps modernes où la technologie a fait place à des buggys au design agressif, et manquant de piment, le grasshopper fait figure de "trottinette à roulettes" de part ses formes et conception.
Nombre d'entre-nous sont entrés dans le modélisme RC avec cette machine accessible aux débutants, mais faisant référence dans le milieu des petits clubs régionaux. Bien souvent, nous avons monté pour parfaire nos talents de pilote un moteur bien plus puissant (type 540) que celui d'origine et avons pu ainsi tenter de conserver le ramage de la carrosserie dans un état correct.
Alors aujourd'hui, il est bien rare de trouver un Grasshopper de cette bonne époque à qui il ne manque rien. Car bien souvent le bitume garde encore les traces de plastique blanc de cet engin plus souvent sur le dos que sur les roues.
Châssis :
Le châssis de type baignoire est de conception très simple, ce qui lui garantit une solidité à toute épreuve grâce à ces nombreux renforts. Le châssis est d'un seul tenant avec le train avant et rien ne permet de les désolidariser. De plus, on constate d'une manière générale que l'emploi de plastiques est différent suivant la résistance imposée à certains organes. Comme la trappe d'accus qui se trouve sous le châssis que l'on tord et pousse légèrement. Elle permet l'insertion de celui-ci sur la longueur du châssis.
Marquage étonnant pour une société du soleil levant ! Normal le chassis provient d'un Academy Road Runner, copie du Grasshopper
Le train avant :
Les triangles en plastique souple, s'insèrent sur le train avant dans des demi-coquilles, puis une pièce s'ajoute pour maintenir les axes fermement. La souplesse des triangles autorise les chocs violents qui peuvent intervenir lors de réception de saut plus ou moins hasardeuse. Bien sûr, aucun réglage n'est possible à part celui de pincement du train avant qui s'opère par le serrage ou desserrage des biellettes de direction.
Les emplacements de fixation du pare-choc sont cassés net.
On remarque la fusée blanche et la fixation de l'axe par vis.
Le train arrière et sa transmission :
Voilà ce qui détermine entièrement le comportement de ce buggy. Le train arrière consiste en un pont arrière dont la fixation de l'axe est rigide. Il est indestructible pour peu qu'on l'équipe de roulement.
Le pont est formé à partir de deux carters et l'ensemble des pignions sont en plastique idem pour les planétaires du différentiel. Un ergot positionné au milieu de l'axe de rotation diminue son angle d'ouverture et favorise le montage des amortisseurs arrière.
Fixation du train arrière au châssis
La cascade de pignons et les axes droit et gauche du pont
Les bagues en plastique noir sont habillement remplacé par des roulements
Les amortisseurs :
Les amortisseurs arrière sont de conceptions ultras simplistes, ils sont constitués d'un ressort et d'une tige de guidage, ni plus ni moins. Aucune gaine en caoutchouc ne freine le coulissement de la tige dans le corps de l'amortisseur. Ils jouent un rôle important dans le côté sautilleur de l'engin. En comparaison, le Hornet quasiment équipé du même système de pont arrière et d'amortisseur à bain huile, est moins tourmenté lors d'escapade en tout terrain. Pour les amortisseurs avant, c'est le bras supérieur fixe qui assure le guidage de la tige d'amortisseur. L'épure des suspensions donne lieu à un fort pincement des roues avant lorsque les ressorts sont compressés.
Détails des amortisseurs arrière
L'installation électronique :
La première chose qui saute aux yeux, c'est le manque de place. Mais comment rentrer cet énorme récepteur vintage, le variateur mécanique son servos, un servos de direction, un pack d'accus moderne (plus long), un pack de réception pour la radio (système BEC inexistant), et un cordon adaptateur pour la prise d'accus ?
La notice paraît claire sur le dessin, mais en pratique... Le servos de direction doit être légèrement surélevé pour laisser passer le pack en dessous. Le récepteur contre les supports du variateur, le servos sur côté et le pack de réception bien en arrière.
Même avec un chausse-pied cela reste difficile !
Le moteur :
Nous avons à faire à un moteur du type 380, c'est à dire bien plus petit qu'un type 540, et surtout moins puissant. Cependant, il devrait assurer une autonomie du tonnerre avec son petit pinion.
Les pneus et jantes :
Les pneus avant sont à rainures et les arrières sont du type pelle. Parfait pour le sable de la plage. Les jantes sont en trois parties, fixées par des vis et écrous. Il est d'ailleurs assez difficile d'insérer la partie centrale dans le pneu.
Détail des pneus arrières et de leurs jantes
La carrosserie :
La carrosserie est en ABS, qu'il faut peindre en blanc si on veut lui assurer un aspect uniforme et lisse. D'une seule partie, il faut lui ajouter le pilote (Frank), les deux longues portées, les autocollants, puis peindre les détails. La carrosserie est maintenue au châssis, non pas par des clips, mais par quatre vis.
Les yeux rivés sur la piste !
L'essai :
Le buggy est enfin posé par terre, et dégage tout de suite un sentiment de "sympathie" de par sa petite taille. La carrosserie avec la décoration de boîte est vraiment très réussie, car assez coloré et l'on imagine très bien ce buggy prêt à partir pour une course dans le désert mexicain.
Pour parfaire, les tests, l'essai sera réalisé sur trois types de surface et avec le même type d'accus (3200 nimh)
Sur une piste en moquette :
J'ai pu réaliser cet essai lors d'un training de mon club. On constate de suite que le moteur n'est pas un foudre de guerre. La vitesse de pointe et très rapidement atteinte et les enchaînements de virages sont d'une simplicité évidente. On se prend tout de même au jeu de placer les roues avant sur les "vibreurs" grâce à une tenue de route correcte sur ce type de surface.
Cependant, j'ai rencontré un souci lorsque j'ai voulu m'arrêter, le variateur mécanique de la voiture refusant de revenir au neutre. Ayant roulé un moment sur la 3ème vitesse, la flèche s'est collée par le courant obligeant une réception de l'auto dans les mains, tel un joueur de rugby ! Ça m'apprendra à ne pas mettre de graisse sur les contacts
Sur l'herbe :
Malgré la prédominance dans le nom de ce buggy, c'est la surface à éviter même dans le cas où elle est coupée très court. Le buggy sautille à n'en plus finir, entraînant une perte de vitesse importante. De plus, la puissance du petit moteur ne le favorise guère durant cet exercice. J'ai abandonné rapidement les figures acrobatiques et autres cabrioles dans l'herbe pour essayer une autre surface.
Sur la terre :
C'est sur cette surface que le plaisir de piloter ce buggy s'exprime le mieux. J'entends par là , sur une surface plutôt poussiéreuse et pas trop accidentée, sinon c'est à nouveau ruade à tout vas. Le buggy et fortement survireur, le train arrière glisse brusquement et reste facilement redressable par un rapide contre-braquage. Bien que la puissance du moteur soit modeste, le buggy peut déraper jusqu'à former des ronds sur le sol. C'est très amusant pour un débutant de voir s'animer le buggy de cette manière.
On comprend vite lors des essais que le Grasshopper n'est pas une bête de compétition, mais est-ce bien sa vocation ? Je pense bien sûr que non, j'ai plutôt pris plaisir à le voir évoluer et se dandiner perché sur ses quatre ressorts. J'ai compté sur sa robustesse lors de réception de saut ou lors de choc avec d'autres véhicules. Bien que l'on puisse changer le moteur par un Type 540, je pense que ce n'est pas préférable dans l'optique de conserver ce buggy vintage en bon état.
Gaz jusqu'Ã l'horizon.
Les Plus :
- Robustesse du châssis
- L'autonomie
- Le look "vrai buggy"
- Le retour aux sources
Les moins :
- Amortisseurs (simple ressort)
- Puissance du Moteur
- Train arrière plus souvent en l'air que sur le sol
En ces temps modernes où la technologie a fait place à des buggys au design agressif, et manquant de piment, le grasshopper fait figure de "trottinette à roulettes" de part ses formes et conception.
Nombre d'entre-nous sont entrés dans le modélisme RC avec cette machine accessible aux débutants, mais faisant référence dans le milieu des petits clubs régionaux. Bien souvent, nous avons monté pour parfaire nos talents de pilote un moteur bien plus puissant (type 540) que celui d'origine et avons pu ainsi tenter de conserver le ramage de la carrosserie dans un état correct.
Alors aujourd'hui, il est bien rare de trouver un Grasshopper de cette bonne époque à qui il ne manque rien. Car bien souvent le bitume garde encore les traces de plastique blanc de cet engin plus souvent sur le dos que sur les roues.
Châssis :
Le châssis de type baignoire est de conception très simple, ce qui lui garantit une solidité à toute épreuve grâce à ces nombreux renforts. Le châssis est d'un seul tenant avec le train avant et rien ne permet de les désolidariser. De plus, on constate d'une manière générale que l'emploi de plastiques est différent suivant la résistance imposée à certains organes. Comme la trappe d'accus qui se trouve sous le châssis que l'on tord et pousse légèrement. Elle permet l'insertion de celui-ci sur la longueur du châssis.
Marquage étonnant pour une société du soleil levant ! Normal le chassis provient d'un Academy Road Runner, copie du Grasshopper
Le train avant :
Les triangles en plastique souple, s'insèrent sur le train avant dans des demi-coquilles, puis une pièce s'ajoute pour maintenir les axes fermement. La souplesse des triangles autorise les chocs violents qui peuvent intervenir lors de réception de saut plus ou moins hasardeuse. Bien sûr, aucun réglage n'est possible à part celui de pincement du train avant qui s'opère par le serrage ou desserrage des biellettes de direction.
Les emplacements de fixation du pare-choc sont cassés net.
On remarque la fusée blanche et la fixation de l'axe par vis.
Le train arrière et sa transmission :
Voilà ce qui détermine entièrement le comportement de ce buggy. Le train arrière consiste en un pont arrière dont la fixation de l'axe est rigide. Il est indestructible pour peu qu'on l'équipe de roulement.
Le pont est formé à partir de deux carters et l'ensemble des pignions sont en plastique idem pour les planétaires du différentiel. Un ergot positionné au milieu de l'axe de rotation diminue son angle d'ouverture et favorise le montage des amortisseurs arrière.
Fixation du train arrière au châssis
La cascade de pignons et les axes droit et gauche du pont
Les bagues en plastique noir sont habillement remplacé par des roulements
Les amortisseurs :
Les amortisseurs arrière sont de conceptions ultras simplistes, ils sont constitués d'un ressort et d'une tige de guidage, ni plus ni moins. Aucune gaine en caoutchouc ne freine le coulissement de la tige dans le corps de l'amortisseur. Ils jouent un rôle important dans le côté sautilleur de l'engin. En comparaison, le Hornet quasiment équipé du même système de pont arrière et d'amortisseur à bain huile, est moins tourmenté lors d'escapade en tout terrain. Pour les amortisseurs avant, c'est le bras supérieur fixe qui assure le guidage de la tige d'amortisseur. L'épure des suspensions donne lieu à un fort pincement des roues avant lorsque les ressorts sont compressés.
Détails des amortisseurs arrière
L'installation électronique :
La première chose qui saute aux yeux, c'est le manque de place. Mais comment rentrer cet énorme récepteur vintage, le variateur mécanique son servos, un servos de direction, un pack d'accus moderne (plus long), un pack de réception pour la radio (système BEC inexistant), et un cordon adaptateur pour la prise d'accus ?
La notice paraît claire sur le dessin, mais en pratique... Le servos de direction doit être légèrement surélevé pour laisser passer le pack en dessous. Le récepteur contre les supports du variateur, le servos sur côté et le pack de réception bien en arrière.
Même avec un chausse-pied cela reste difficile !
Le moteur :
Nous avons à faire à un moteur du type 380, c'est à dire bien plus petit qu'un type 540, et surtout moins puissant. Cependant, il devrait assurer une autonomie du tonnerre avec son petit pinion.
Les pneus et jantes :
Les pneus avant sont à rainures et les arrières sont du type pelle. Parfait pour le sable de la plage. Les jantes sont en trois parties, fixées par des vis et écrous. Il est d'ailleurs assez difficile d'insérer la partie centrale dans le pneu.
Détail des pneus arrières et de leurs jantes
La carrosserie :
La carrosserie est en ABS, qu'il faut peindre en blanc si on veut lui assurer un aspect uniforme et lisse. D'une seule partie, il faut lui ajouter le pilote (Frank), les deux longues portées, les autocollants, puis peindre les détails. La carrosserie est maintenue au châssis, non pas par des clips, mais par quatre vis.
Les yeux rivés sur la piste !
L'essai :
Le buggy est enfin posé par terre, et dégage tout de suite un sentiment de "sympathie" de par sa petite taille. La carrosserie avec la décoration de boîte est vraiment très réussie, car assez coloré et l'on imagine très bien ce buggy prêt à partir pour une course dans le désert mexicain.
Pour parfaire, les tests, l'essai sera réalisé sur trois types de surface et avec le même type d'accus (3200 nimh)
Sur une piste en moquette :
J'ai pu réaliser cet essai lors d'un training de mon club. On constate de suite que le moteur n'est pas un foudre de guerre. La vitesse de pointe et très rapidement atteinte et les enchaînements de virages sont d'une simplicité évidente. On se prend tout de même au jeu de placer les roues avant sur les "vibreurs" grâce à une tenue de route correcte sur ce type de surface.
Cependant, j'ai rencontré un souci lorsque j'ai voulu m'arrêter, le variateur mécanique de la voiture refusant de revenir au neutre. Ayant roulé un moment sur la 3ème vitesse, la flèche s'est collée par le courant obligeant une réception de l'auto dans les mains, tel un joueur de rugby ! Ça m'apprendra à ne pas mettre de graisse sur les contacts
Sur l'herbe :
Malgré la prédominance dans le nom de ce buggy, c'est la surface à éviter même dans le cas où elle est coupée très court. Le buggy sautille à n'en plus finir, entraînant une perte de vitesse importante. De plus, la puissance du petit moteur ne le favorise guère durant cet exercice. J'ai abandonné rapidement les figures acrobatiques et autres cabrioles dans l'herbe pour essayer une autre surface.
Sur la terre :
C'est sur cette surface que le plaisir de piloter ce buggy s'exprime le mieux. J'entends par là , sur une surface plutôt poussiéreuse et pas trop accidentée, sinon c'est à nouveau ruade à tout vas. Le buggy et fortement survireur, le train arrière glisse brusquement et reste facilement redressable par un rapide contre-braquage. Bien que la puissance du moteur soit modeste, le buggy peut déraper jusqu'à former des ronds sur le sol. C'est très amusant pour un débutant de voir s'animer le buggy de cette manière.
On comprend vite lors des essais que le Grasshopper n'est pas une bête de compétition, mais est-ce bien sa vocation ? Je pense bien sûr que non, j'ai plutôt pris plaisir à le voir évoluer et se dandiner perché sur ses quatre ressorts. J'ai compté sur sa robustesse lors de réception de saut ou lors de choc avec d'autres véhicules. Bien que l'on puisse changer le moteur par un Type 540, je pense que ce n'est pas préférable dans l'optique de conserver ce buggy vintage en bon état.
Gaz jusqu'Ã l'horizon.
Les Plus :
- Robustesse du châssis
- L'autonomie
- Le look "vrai buggy"
- Le retour aux sources
Les moins :
- Amortisseurs (simple ressort)
- Puissance du Moteur
- Train arrière plus souvent en l'air que sur le sol