WPL D12 (Halte aux préjugés)
Publié : 02 mai 2021, 18:09
Bonjour,
Voici la présentation d'un modèle qui ne paie pas de mine : Le D12 de WPL !
Le D12 c'est quoi m'sieur ?
Le D12 ? C'est la reproduction, au 1/10ème du Suzuki Carry de 7ème génération (1979-1985). Le Carry est un utilitaire pickup ou van commercialisé dès 1961 au Japon. Il fait parti de la famille des "Kei truck", le pendant utilitaire des "Kei car".
C'est en découvrant que WPL avait ouvert sa propre boutique sur leur site internet que j'ai franchis le cap. Après m'être délesté de 87€ (pour un D12 RTR de couleur grise + 1 pont alu option + 1 kit de pignons laiton de transmission), j'ai fébrilement attendu l'arrivée du Messi ... bon, en réalité, de mon facteur !
Aurais-je des frais de douanes ? Aurais-je un colis intact ? Tant de questions qui allaient mettre mes nerfs à rude épreuve ...
Bon, en réalité je ne m'attendais pas à grand chose à ce prix !
Après 2 semaines d'attente, j'ai reçu mon colis. Et, suspens ... sans taxes douanières et en parfait état :top:
Alors, y'a quoi dans la boite m'sieur ?
Le D12 est un modèle RTR vendu avec un émetteur à volant en 2.4Ghz, une batterie Lithium Ion 2S de 500Mah et son chargeur USB.
Quelques accessoires sont fournis dans un sachet à part (rétroviseurs; plaque d'immatriculation; ...). Un ensemble complet donc.
T'as le look coco:
Je suis sincèrement agréablement surpris par la bonne finition de cette carrosserie.
Esthétiquement les détails et les volumes sont vraiment fidèlement reproduits.
Cerise sur le gâteau, les phares avants principaux sont équipés de LED de série.
Je pousserai le réalisme en peignant en noir les joints de parebrise, de vitres et de custode arrière.
J'utiliserai également un jus noir pour marquer les ouvrants. Les phares arrière seront teintés et je m'aventurerai à ajouter de l'éclairage.
Dis m'sieur, y'a quoi sous le capot ?
Le D12 est un stricte propulsion qui utilise un châssis à longerons en plastique injecté.
Voyage au centre du châssis:
Comme pour tout modéliste qui se respecte, le démontage intégral d'un RTR est une obligation pour l'analyse et la compréhension du fonctionnement. Cela permet également de corriger quelques approximations
On sort les outils et c'est parti pour l'exploration ! On commencera par enlever la benne. Cette opération requiert d'enlever 4 vis de fixation. A noter que le D12 n'est assemblé qu'avec des vis cruciformes.
La batterie de propulsion se loge dans le compartiment à l'arrière du châssis
On remarque aisément les 2 longerons principaux. L'arbre de transmission est confié à un cardan homocinétique en matière plastique.
On continue le démontage pour la mise à nu de ce châssis
Pour désolidariser la cabine du châssis il suffit d'ôter 2 vis, de faire levier sur un clip et de débrancher la prise JST XH des 2 leds avants branchée à la platine "CPR". Un jeu d'enfant ce démontage. "Finger in the noze" comme on dit :-D
Voici le châssis. Pas de superflu, tout prend place avec facilité.
Le train avant est triangulé et permet de multiples réglages : garde au sol; carrossage; angle de chasse (rondelles); ouverture/pincement.
L'angle de braquage est vraiment très important, ce qui permettrait de s'adonner à quelques séances de glisses contrôlées.
L'amortissement avant est confié à une simple corde à piano pliée, faisant office de ressort de torsion. C'est archaïque mais fonctionnel mon bon m'sieur! Bah oui, à ce prix là on peut pas demander la Lune non plus hein !
Les fusées avants (des hexagones plastiques) sont dignement guidées par des roulements.
Le train arrière c'est simple, c'est un pont rigide. Point de différentiel mon bon m'sieur. On risque de rire à la conduite
Ce pont est quant à lui relié au châssis par 2 lames d'amortissement en acier à ressort. Rudimentaire mais tellement réaliste !
Trainez pas, suivez le guide !
Détaillons un peu plus les différents équipements de ce châssis.
A l'avant, nous retrouvons la platine électronique faisant office de centrale de commande. C'est une sorte de CPR unit moderne.
La platine, estampillée WPL, regroupe à la fois le variateur et le récepteur 2.4Ghz. La réalisation est propre et sans reproche.
Une prise JST XH 2 voies s'occupe d'alimenter en courant les 2 leds avants.
A l'arrière de cette platine, sur le châssis, nous retrouvons un servo de direction monté en position transversale.
C'est un vrai servo, modèle 17g, qui développe 2.7Kg de couple (données WPL). A vérifier mais je crains qu'on soit face à un excès d'optimisme du fabricant ...
Derrière ce servo, nous retrouvons un moteur brushed standard, de classe 260, solidement fixé à son carter de transmission.
Un bon vieux charbon, pas cher mais fiable ! Bon, un 260 c'est pas fou fou, voyons ce que cela donnera à l'usage.
La transmission primaire permet une réduction et donc d'espérer avoir un peu de couple.
En sortie de transmission nous balançons la "puissance" ... Oui, je mets des guillemets car faut pas déconner, ce n'est qu'un 260 les gars !
Je disais donc, on transmet la "puissance" au pont arrière par l'intermédiaire d'un cardan télescopique et articulé en plastique.
La fabrication est maitrisée car ce cardan présente très peu de jeu !
On terminera avec le pont rigide arrière.
Il est constitué de deux demi-coquilles sur lesquelles viennent se greffer le palier du satellite et à l'opposé le carter de fermeture (la trappe de visite).
L'axe, qui traverse ce pont est en acier. Ce dernier est monté sur 4 bagues en plastiques ... "Quoi, c'est du vol, y'a pas de roulements !!" ==> Arrêtez d'abuser mon bon m'sieur, avec un prix plus qu'au raz des pâquerettes estimez vous heureux d'avoir déjà des roues et une carro ! :ttt:
Arrêtez de râler et revenons à ces bagues, il y en a 4 donc : une juste avant chaque hexagones et une de chaque côté du planétaire de l'axe.
La pignonerie est en aluminium fritté et le satellite est guidé par deux bagues autolubrifiées. "Faites pas cette tête, c'est la classe non ?" 8-)
On retrouve enfin, à chaque extrémité de l'axe, des hexagones en plastique.
"Le plastique c'est fantastique" ou "Light is right", ça dépend de votre paroisse !
Perso j'ai plus d'affinités avec cette maxime de Colin Chapman que celui de l'ode à la ronce de pétrole, mais là je m'égare !
Voilà une conception judicieuse et qui remplie plutôt bien son rôle compte tenu du poids plume de cet engin.
Avec 650 grammes sur la balance, en ordre de marche avec batterie montée, on fait dans le poids plume.
Pour conclure sur la mécanique, on peut dire que l'ensemble est cohérent avec l'esprit du D12.
Simple, d'un bon rapport qualité/prix et aux choix techniques conservateurs afin de préserver la fiabilité.
Il y a certes quelques approximations qui nécessitent vigilance. Par exemple la transmission qui n'était pas libre sur mon modèle.
On ne pourra alors que conseiller un cycle de rodage à vide sur au moins 2 packs histoire que tout le monde prenne bien sa place.
"Monsieur le planétaire, oui vous là-bas au fond ; réconciliez-vous avec votre satellite !" :ttt:
Après ces 2 packs vous aurez une transmission bien plus libre. Un démontage du pont pour nettoyage et regraissage, après cette opération, garantira une longue vie à votre mécanique. :priere:
Alors, on roule ??
Pour sur qu'on va rouler !
Suffit juste de donner un coup de charge à la batterie et de nourrir la radio avec 2 piles sèches, ou 2 accus AA (je ne suis pas sectaire ).
La direction et l'accélération sont totalement proportionnels sur le D12. Etonnant à ce prix. D'autant plus qu'on a des réglages (trims et EPA !).
Le freinage est puissant, il n'est pas rare d'ailleurs d'arriver à bloquer les roues arrière, sur un gros freinage sur chaussée glissante.
Après un rapide essai en indoor je dois avouer que ça faisait longtemps qu'une RC ne m'avait pas autant amusée !!
Bon sang, comment une bagnole à 50 balles peut-elle autant donner le sourire ?
C'est tout simple: c'est fun à piloter. L'amortissement et la structure du châssis y sont pour beaucoup à vrai dire.
L'amortissement avant est un peu dur, tandis qu'au contraire celui de l'arrière gagnerait à plus de fermeté.
La bestiole sautille à la remise des gaz et lors de forte sollicitations en virage.
On se prend à s'amuser à faire des appel, contre-appel pour chahuter l'ensemble et à rêver de créer une formule monotype pour ce genre d'engin.
Car oui, j'imaginerai parfaitement me tirer la bourre sur une petite piste avec plusieurs autres D12 en furies.
Pour achever cette présentation, je dirai que le D12 est ce qu'il manquait au modélisme pour attirer une nouvelle clientèle et à nouveau créer de l'engouement. Ca me fait du mal d'écrire ses lignes, moi qui suis un fana absolu des productions Nippones de qualités.
Même si sa plastique ou son ingénierie ne font pas baver, force est de constater que le D12 est un engin attachant qui pourra se prêter
à maintes modifications; préparations et autre cannibalismes. Pour le plus grand bonheur des débutants comme des confirmés.
Les points forts:
- Prix
- Réalisme de la carrosserie
- Un équipement complet (auto/radio/accu/chargeur)
- Amusant à piloter
- Un grand potentiel de modification
- Premier pas en RC
Les points faibles:
- Amortissement sommaire
- Pneus un peu trop durs
- Fixation des roues par vis
Quelques caractéristiques:
Echelle: 1:10
Transmission: RWD (Rear Wheel Drive)
Motorisation bruhed, classe 260
Empattement: 190 mm
Largeur de voie: 135 mm
Diamètre jantes: 31 mm
Diamètre pneus: 54 mm
Largeur pneus: 17 mm
Mon modèle va subir quelques optimisations et transformations. Dans un premier temps montage du pont option aluminium; d'un cardan acier et de fusées de roues avants en aluminium. La transmission recevra ensuite des pignons aciers que je viens de recevoir.
La suite arrivera très bientôt
Voici la présentation d'un modèle qui ne paie pas de mine : Le D12 de WPL !
Le D12 c'est quoi m'sieur ?
Le D12 ? C'est la reproduction, au 1/10ème du Suzuki Carry de 7ème génération (1979-1985). Le Carry est un utilitaire pickup ou van commercialisé dès 1961 au Japon. Il fait parti de la famille des "Kei truck", le pendant utilitaire des "Kei car".
C'est en découvrant que WPL avait ouvert sa propre boutique sur leur site internet que j'ai franchis le cap. Après m'être délesté de 87€ (pour un D12 RTR de couleur grise + 1 pont alu option + 1 kit de pignons laiton de transmission), j'ai fébrilement attendu l'arrivée du Messi ... bon, en réalité, de mon facteur !
Aurais-je des frais de douanes ? Aurais-je un colis intact ? Tant de questions qui allaient mettre mes nerfs à rude épreuve ...
Bon, en réalité je ne m'attendais pas à grand chose à ce prix !
Après 2 semaines d'attente, j'ai reçu mon colis. Et, suspens ... sans taxes douanières et en parfait état :top:
Alors, y'a quoi dans la boite m'sieur ?
Le D12 est un modèle RTR vendu avec un émetteur à volant en 2.4Ghz, une batterie Lithium Ion 2S de 500Mah et son chargeur USB.
Quelques accessoires sont fournis dans un sachet à part (rétroviseurs; plaque d'immatriculation; ...). Un ensemble complet donc.
T'as le look coco:
Je suis sincèrement agréablement surpris par la bonne finition de cette carrosserie.
Esthétiquement les détails et les volumes sont vraiment fidèlement reproduits.
Cerise sur le gâteau, les phares avants principaux sont équipés de LED de série.
Je pousserai le réalisme en peignant en noir les joints de parebrise, de vitres et de custode arrière.
J'utiliserai également un jus noir pour marquer les ouvrants. Les phares arrière seront teintés et je m'aventurerai à ajouter de l'éclairage.
Dis m'sieur, y'a quoi sous le capot ?
Le D12 est un stricte propulsion qui utilise un châssis à longerons en plastique injecté.
Voyage au centre du châssis:
Comme pour tout modéliste qui se respecte, le démontage intégral d'un RTR est une obligation pour l'analyse et la compréhension du fonctionnement. Cela permet également de corriger quelques approximations
On sort les outils et c'est parti pour l'exploration ! On commencera par enlever la benne. Cette opération requiert d'enlever 4 vis de fixation. A noter que le D12 n'est assemblé qu'avec des vis cruciformes.
La batterie de propulsion se loge dans le compartiment à l'arrière du châssis
On remarque aisément les 2 longerons principaux. L'arbre de transmission est confié à un cardan homocinétique en matière plastique.
On continue le démontage pour la mise à nu de ce châssis
Pour désolidariser la cabine du châssis il suffit d'ôter 2 vis, de faire levier sur un clip et de débrancher la prise JST XH des 2 leds avants branchée à la platine "CPR". Un jeu d'enfant ce démontage. "Finger in the noze" comme on dit :-D
Voici le châssis. Pas de superflu, tout prend place avec facilité.
Le train avant est triangulé et permet de multiples réglages : garde au sol; carrossage; angle de chasse (rondelles); ouverture/pincement.
L'angle de braquage est vraiment très important, ce qui permettrait de s'adonner à quelques séances de glisses contrôlées.
L'amortissement avant est confié à une simple corde à piano pliée, faisant office de ressort de torsion. C'est archaïque mais fonctionnel mon bon m'sieur! Bah oui, à ce prix là on peut pas demander la Lune non plus hein !
Les fusées avants (des hexagones plastiques) sont dignement guidées par des roulements.
Le train arrière c'est simple, c'est un pont rigide. Point de différentiel mon bon m'sieur. On risque de rire à la conduite
Ce pont est quant à lui relié au châssis par 2 lames d'amortissement en acier à ressort. Rudimentaire mais tellement réaliste !
Trainez pas, suivez le guide !
Détaillons un peu plus les différents équipements de ce châssis.
A l'avant, nous retrouvons la platine électronique faisant office de centrale de commande. C'est une sorte de CPR unit moderne.
La platine, estampillée WPL, regroupe à la fois le variateur et le récepteur 2.4Ghz. La réalisation est propre et sans reproche.
Une prise JST XH 2 voies s'occupe d'alimenter en courant les 2 leds avants.
A l'arrière de cette platine, sur le châssis, nous retrouvons un servo de direction monté en position transversale.
C'est un vrai servo, modèle 17g, qui développe 2.7Kg de couple (données WPL). A vérifier mais je crains qu'on soit face à un excès d'optimisme du fabricant ...
Derrière ce servo, nous retrouvons un moteur brushed standard, de classe 260, solidement fixé à son carter de transmission.
Un bon vieux charbon, pas cher mais fiable ! Bon, un 260 c'est pas fou fou, voyons ce que cela donnera à l'usage.
La transmission primaire permet une réduction et donc d'espérer avoir un peu de couple.
En sortie de transmission nous balançons la "puissance" ... Oui, je mets des guillemets car faut pas déconner, ce n'est qu'un 260 les gars !
Je disais donc, on transmet la "puissance" au pont arrière par l'intermédiaire d'un cardan télescopique et articulé en plastique.
La fabrication est maitrisée car ce cardan présente très peu de jeu !
On terminera avec le pont rigide arrière.
Il est constitué de deux demi-coquilles sur lesquelles viennent se greffer le palier du satellite et à l'opposé le carter de fermeture (la trappe de visite).
L'axe, qui traverse ce pont est en acier. Ce dernier est monté sur 4 bagues en plastiques ... "Quoi, c'est du vol, y'a pas de roulements !!" ==> Arrêtez d'abuser mon bon m'sieur, avec un prix plus qu'au raz des pâquerettes estimez vous heureux d'avoir déjà des roues et une carro ! :ttt:
Arrêtez de râler et revenons à ces bagues, il y en a 4 donc : une juste avant chaque hexagones et une de chaque côté du planétaire de l'axe.
La pignonerie est en aluminium fritté et le satellite est guidé par deux bagues autolubrifiées. "Faites pas cette tête, c'est la classe non ?" 8-)
On retrouve enfin, à chaque extrémité de l'axe, des hexagones en plastique.
"Le plastique c'est fantastique" ou "Light is right", ça dépend de votre paroisse !
Perso j'ai plus d'affinités avec cette maxime de Colin Chapman que celui de l'ode à la ronce de pétrole, mais là je m'égare !
Voilà une conception judicieuse et qui remplie plutôt bien son rôle compte tenu du poids plume de cet engin.
Avec 650 grammes sur la balance, en ordre de marche avec batterie montée, on fait dans le poids plume.
Pour conclure sur la mécanique, on peut dire que l'ensemble est cohérent avec l'esprit du D12.
Simple, d'un bon rapport qualité/prix et aux choix techniques conservateurs afin de préserver la fiabilité.
Il y a certes quelques approximations qui nécessitent vigilance. Par exemple la transmission qui n'était pas libre sur mon modèle.
On ne pourra alors que conseiller un cycle de rodage à vide sur au moins 2 packs histoire que tout le monde prenne bien sa place.
"Monsieur le planétaire, oui vous là-bas au fond ; réconciliez-vous avec votre satellite !" :ttt:
Après ces 2 packs vous aurez une transmission bien plus libre. Un démontage du pont pour nettoyage et regraissage, après cette opération, garantira une longue vie à votre mécanique. :priere:
Alors, on roule ??
Pour sur qu'on va rouler !
Suffit juste de donner un coup de charge à la batterie et de nourrir la radio avec 2 piles sèches, ou 2 accus AA (je ne suis pas sectaire ).
La direction et l'accélération sont totalement proportionnels sur le D12. Etonnant à ce prix. D'autant plus qu'on a des réglages (trims et EPA !).
Le freinage est puissant, il n'est pas rare d'ailleurs d'arriver à bloquer les roues arrière, sur un gros freinage sur chaussée glissante.
Après un rapide essai en indoor je dois avouer que ça faisait longtemps qu'une RC ne m'avait pas autant amusée !!
Bon sang, comment une bagnole à 50 balles peut-elle autant donner le sourire ?
C'est tout simple: c'est fun à piloter. L'amortissement et la structure du châssis y sont pour beaucoup à vrai dire.
L'amortissement avant est un peu dur, tandis qu'au contraire celui de l'arrière gagnerait à plus de fermeté.
La bestiole sautille à la remise des gaz et lors de forte sollicitations en virage.
On se prend à s'amuser à faire des appel, contre-appel pour chahuter l'ensemble et à rêver de créer une formule monotype pour ce genre d'engin.
Car oui, j'imaginerai parfaitement me tirer la bourre sur une petite piste avec plusieurs autres D12 en furies.
Pour achever cette présentation, je dirai que le D12 est ce qu'il manquait au modélisme pour attirer une nouvelle clientèle et à nouveau créer de l'engouement. Ca me fait du mal d'écrire ses lignes, moi qui suis un fana absolu des productions Nippones de qualités.
Même si sa plastique ou son ingénierie ne font pas baver, force est de constater que le D12 est un engin attachant qui pourra se prêter
à maintes modifications; préparations et autre cannibalismes. Pour le plus grand bonheur des débutants comme des confirmés.
Les points forts:
- Prix
- Réalisme de la carrosserie
- Un équipement complet (auto/radio/accu/chargeur)
- Amusant à piloter
- Un grand potentiel de modification
- Premier pas en RC
Les points faibles:
- Amortissement sommaire
- Pneus un peu trop durs
- Fixation des roues par vis
Quelques caractéristiques:
Echelle: 1:10
Transmission: RWD (Rear Wheel Drive)
Motorisation bruhed, classe 260
Empattement: 190 mm
Largeur de voie: 135 mm
Diamètre jantes: 31 mm
Diamètre pneus: 54 mm
Largeur pneus: 17 mm
Mon modèle va subir quelques optimisations et transformations. Dans un premier temps montage du pont option aluminium; d'un cardan acier et de fusées de roues avants en aluminium. La transmission recevra ensuite des pignons aciers que je viens de recevoir.
La suite arrivera très bientôt