RC-Vintage

Bonjour à tous !

Je viens enfin de terminer la reconstruction de ma toute première voiture thermique. Et je souhaite à présent partager avec vous mon expérience et mon histoire. Même si j'ai bien conscience que cette voiture n'a pas marqué l'histoire de la RC !

J’ai acheté cette petite 1/12 thermique distribuée par Graupner dans une boutique de Metz pour 650 francs en 1983 (sans la radio). Elle était vendue avec une carrosserie d'Alfa Roméo. Les débuts ont été laborieux car le moteur est resté un long moment silencieux. Le vendeur lui-même n’arrivant pas à le démarrer ! A la fin de la notice, il y avait une photo du prototype usine qui me faisait rêver. J’imaginais que ce prototype devait sans doute mieux fonctionner que la mienne (au début, ce n'était pas bien difficile). Et quand le moteur a enfin « craqué » : quel bonheur ! Mon père mécanisait pendant que moi, je pilotais !

Le bolide, échelle "1" :

Dans le catalogue Graupner de 1983 :

Et dans la presse :

Salut,

Il semblerait que tu ne te sois jamais présenté dans la rubrique faite pour cela, alors tu penseras à y passer avant d'aller plus loin

Je crois que c'est fait ! Dis moi si c'est bon ainsi CyberFox ?

Du coup, je reprends :

J’ai décidé il y a deux ans de remonter cette voiture qui est restée démontée dans un petit carton, au fond du garage. A ma grande surprise, il ne manquait que la notice, la boite d’origine, la carrosserie et plus gênant, une masselotte d’embrayage. Par contre, quelques pièces présentaient des traces d’oxydation... disons, franchement avancée !

En cherchant un peu sur Ebay, j’ai trouvé un embrayage neuf en Allemagne, puis, avec beaucoup de chance, un kit neuf complet !!! Ce kit m’a servi de référence pour restaurer encore plus justement mes pièces d’origines.

Les matériaux utilisés et usinés par les sous-traitant japonnais dans les années 70 gardaient souvent un aspect « brut ». La restauration se devait de prendre en compte ce point. Restaurer sans gommer les défauts d’origines : voilà la vraie difficulté de ce projet.
Par exemple : une petite marque au centre de la traverse du train avant qui pouvait paraître comme un simple défaut d’usinage, était un repère destiné à faciliter le travail des petites mains qui montaient les châssis Graupner au Japon. Gare à ne pas l’effacer !
Par contre, sur les kits japonnais, les nippons avait droit à une petite flèche gravée artisanalement afin que les clients ne montent pas le train avant... à l’envers, et se retrouvent pour le coup avec un angle de chasse négatif !

Le moteur est un O.S. Max 10 FSR datant des années 70, sur lequel a juste été greffée en 1982, une jolie culasse plus volumineuse. A la base, c’est un très bon moteur. Les pièces neuves sont encore nombreuses tant ces moteurs ont été distribués dans le monde entier.

Le moteur de ce kit est donc un O.S. Max 10 FSR-C (Car). Sur la même base, il existait aussi auparavant : les FSR (version avion avec carburateur), les FSR-S (Stunt/version avion sans carburateur pour le vol circulaire) et les FSR-M (Marin/culasse refroidie par circulation d’eau). Quelque soit la version, le silencieux est le 761 avec ou sans prise de pressurisation). Les carburateurs portent tous le numéro de leur moule au dos. Le moule n°4 étant le plus rare, il est aussi le plus beau et le plus précis. Pratique, il suffit simplement de racheter un Stunt neuf peu coûteux (80 euros quand même), d’y remonter la culasse haute, le carburateur et le silencieux pour retrouver un moteur neuf tout pimpant !