[TA02T] Porsche 911 RSR - Audi Quattro Sport S1 (à venir)
Publié : 25 janv. 2015, 11:27
Mes débuts en Rallye RC se sont faits avec un chassis Tamiya, le TB01, autrefois décliné en version Rally, avant de devenir introuvable dans le commerce. Ma version était dédiée clairement à la piste car elle était présentée sous la forme d’une Ferrari Enzo. De ce fait, le TB01 devait subir quelques touches de préparations pour s’afficher en RC Rallye. Mais suite à plusieurs tests dans pratiquement toutes les conditions de piste hors goudron, force est de reconnaître plusieurs faiblesses sur ce chassis pourtant prometteur sur le papier.
En premier, la garde au sol trop faible favorisant le centre de gravité mais ce détail devient vite gênant une fois en terre battue. Le fond du chassis racle de partout, il est malmené dans tous les sens, c’est une horreur pour lui. Il est possible d’augmenter la garde au sol à l’arrière de façon aisée, mais il n’en était pas de même pour le train avant, bridé par son étrier et son triangle.
Ensuite, le TB01 en version « piste » ne contient nullement de protection contre la poussière, et j’ai découvert tardivement qu’il existe des pièces en mousse à rajouter impérativement dans la direction et autour du moteur.
Ce chassis dans l’ensemble serait plus à l’aise sur un terrain plat, même non goudronné. A la moindre bosse, le TB01 est à l’agonie, rendons-nous à l’évidence. Par ailleurs, j’avais entrepris de boucher l’ouverture pratiqué dans le moulage du chassis pour refroidir le moteur. De cette manière, il devait théoriquement limiter l’entrée de la poussière et préserver ainsi le collecteur du moteur. Seulement voilà, le Sport Tuned Tamiya surchauffe beaucoup trop, et avec le couvre-chassis au-dessus, le moteur n’avait aucun moyen de « respirer ». C’est la raison pour laquelle mon Sport Tuned a fini par rendre l’âme au niveau de la bague en bronze du côté du pignon moteur. C’est véridique ! L’association avec une batterie au Lipo n’y est certainement pas étrangère à cette énorme surchauffe. Si le collecteur ne parvient plus à tourner de façon équilibrée en s’appuyant sur ses bagues, le moteur devient définitivement inutilisable.
L’heure était donc venue de changer de matériel et de prendre quelque chose de plus adapté.
Historiquement parlant, le premier chassis Tamiya de tourisme en transmission intégrale remonte au début des années 90. Le modèle de base était le « Manta Ray », un buggy orienté loisir devenu une référence par sa conception, ayant servi successivement aux différentes évolutions vues sur le « Top Force » et « Top Force Evolution ». Mais le plus impressionnant restait dans ses nombreuses déclinaisons en version piste par le biais du DTM allemand, thème très prisé en ce temps-là, le JGTC japonais, et j’en oublie encore. La même base servait aussi sur le thème du Rallye, la toute première était la Toyota Celica et la fameuse Ford Escort Cosworth officielle avec ses roues spécifiques, sans oublier les versions « Stadium Truck » sous la forme de Toyota PreRunner, Chevy S10 et Ford F-150.
Tamiya continue encore à utiliser ce chassis en surfant sur la vague du « Paris Dakar » en nous sortant la Porsche Cayenne, Volkswagen Touareg TDI, et la Mitsubishi Lancer. Une telle longévité et une telle polyvalence rendent alors le TA01 et TA02 vraiment attrayant. Malgré quelques solutions techniques discutables, le potentiel est là et maintes fois éprouvé pour être conservé aussi longtemps.
Ma première appréhension concernait le cardan central. Beaucoup de possesseurs ont critiqué celui d’origine trop fin et donc trop peu résistant à l’usure. Voilà pourquoi j’ai préféré passer par un cardan en acier plus rigide de chez Tamiya.
Ensuite, les bagues en nylon d’origine ont cédé immédiatement leurs places à des roulements à billes Kanzen Bearings de fabrication française.
Mon reproche concerne en particulier la lourdeur de la transmission. En effet, chaque cellule comporte un différentiel, un pignon intermédiaire et un renvoi d’angle pour le cardan central. L’idéal aurait été de pouvoir se passer du pignon intermédiaire à mon goût, comme sur le TB01. On y gagnerait en poids et en rendement certain. Hélas, même avec la meilleure volonté du monde, ce problème restera impossible à résoudre.
Passons aux avantages et mon orientation sur sa préparation. Mon choix s’est porté sur le TA02T avec la carrosserie du Ford F-150. Ce Stadium Truck dispose d’une longueur d’amortisseurs et une garde au sol plus intéressante pour le Rallye RC. Rien ne sera changé de ce côté-là durant le montage. Le train avant dispose aussi d’un angle de chasse dont je ne connais pas la valeur, mais en tout-terrain c’est très utile pour le comportement de la voiture. A titre de comparaison, le TB01 n’avait pas de chasse, car il était d’office à 0 degré. Cela signifie un train avant très directeur, une bonne chose me direz-vous, mais en piste seulement.
Le moteur choisi est le RZ bobiné à 23 Tours chez Tamiya, ressorti après une longue période d’inactivité d’au moins 4 ou 5 ans sans avoir réellement exploité à fond son potentiel. Ayant eu l’occasion de le tester sur un DF03Ra, ce moteur dispose d’un couple et d’une puissance suffisante pour notre circuit de Rally-cross.
Concernant les roues, le choix du fabricant joue beaucoup suite à mes déboires avec du matériel chinois de très basse qualité. Pensez-donc, des jantes de « RC Drift » aux branches très fines et un matériau faiblard, on devine aisément comment ça allait se terminer…
Donc place à du matériel japonais (Yokomo) pour les jantes, et à des pneus « Rally » dénichés en Angleterre.
Mais la modification la plus importante restera celle de l’implantation de la batterie au Lipo. Voilà le genre de défi technique que j’aime relever ! Lorsque le TA01 et TA02 ont été conçus, les Lipos n’existaient pas encore. Tamiya a donc pris le parti de mouler un chassis épousant la forme ovale typique des batteries au Ni-Mh. Un coup de Dremel avec une meuleuse aura suffi pour faire sauter les nervures arrondies du chassis et sa platine supérieure. Contribuant probablement à fragiliser le chassis, nous verrons cela au fil des roulages.
Tout ça est bien beau, mais comment fixer solidement la batterie dans le chassis ? Et là forcément, le système de fixation imaginé par Tamiya devient inutilisable ici. Les prises de la batterie au Lipo sont dressés en l’air au lieu d’être orienté d’un seul côté. J’ai étudié et testé deux mécanismes différents en l’espace de 48 heures. Le premier s’inspirait du système de fermeture rapide utilisé sur les M-Chassis. Le système comportait un ressort en épingle et une pièce mobile. Mais cela nécessitait trop de pièces en mouvement, trop de contraintes mécanique à la noix, bref ça sentait l’échec à plein nez.
De là m’était venu l’idée de réutiliser des plots de carrosserie du TLT-1. Ils sont moulés avec un ergot servant à brider le plot en rotation. Bien vu, je vais les récupérer pour participer à mon nouveau mécanisme. Grâce à ces plots, je vais pouvoir insérer une pièce en époxy servant à bloquer la batterie. Solution simple, efficace et résistant à toute épreuve.
Me voilà en possession d’un TA02 roulant au Lipo Hardcase !
Il me manque encore ma petite touche personnelle, les bavettes des roues. Mais c'est lié au choix du dust cover.
En premier, la garde au sol trop faible favorisant le centre de gravité mais ce détail devient vite gênant une fois en terre battue. Le fond du chassis racle de partout, il est malmené dans tous les sens, c’est une horreur pour lui. Il est possible d’augmenter la garde au sol à l’arrière de façon aisée, mais il n’en était pas de même pour le train avant, bridé par son étrier et son triangle.
Ensuite, le TB01 en version « piste » ne contient nullement de protection contre la poussière, et j’ai découvert tardivement qu’il existe des pièces en mousse à rajouter impérativement dans la direction et autour du moteur.
Ce chassis dans l’ensemble serait plus à l’aise sur un terrain plat, même non goudronné. A la moindre bosse, le TB01 est à l’agonie, rendons-nous à l’évidence. Par ailleurs, j’avais entrepris de boucher l’ouverture pratiqué dans le moulage du chassis pour refroidir le moteur. De cette manière, il devait théoriquement limiter l’entrée de la poussière et préserver ainsi le collecteur du moteur. Seulement voilà, le Sport Tuned Tamiya surchauffe beaucoup trop, et avec le couvre-chassis au-dessus, le moteur n’avait aucun moyen de « respirer ». C’est la raison pour laquelle mon Sport Tuned a fini par rendre l’âme au niveau de la bague en bronze du côté du pignon moteur. C’est véridique ! L’association avec une batterie au Lipo n’y est certainement pas étrangère à cette énorme surchauffe. Si le collecteur ne parvient plus à tourner de façon équilibrée en s’appuyant sur ses bagues, le moteur devient définitivement inutilisable.
L’heure était donc venue de changer de matériel et de prendre quelque chose de plus adapté.
Historiquement parlant, le premier chassis Tamiya de tourisme en transmission intégrale remonte au début des années 90. Le modèle de base était le « Manta Ray », un buggy orienté loisir devenu une référence par sa conception, ayant servi successivement aux différentes évolutions vues sur le « Top Force » et « Top Force Evolution ». Mais le plus impressionnant restait dans ses nombreuses déclinaisons en version piste par le biais du DTM allemand, thème très prisé en ce temps-là, le JGTC japonais, et j’en oublie encore. La même base servait aussi sur le thème du Rallye, la toute première était la Toyota Celica et la fameuse Ford Escort Cosworth officielle avec ses roues spécifiques, sans oublier les versions « Stadium Truck » sous la forme de Toyota PreRunner, Chevy S10 et Ford F-150.
Tamiya continue encore à utiliser ce chassis en surfant sur la vague du « Paris Dakar » en nous sortant la Porsche Cayenne, Volkswagen Touareg TDI, et la Mitsubishi Lancer. Une telle longévité et une telle polyvalence rendent alors le TA01 et TA02 vraiment attrayant. Malgré quelques solutions techniques discutables, le potentiel est là et maintes fois éprouvé pour être conservé aussi longtemps.
Ma première appréhension concernait le cardan central. Beaucoup de possesseurs ont critiqué celui d’origine trop fin et donc trop peu résistant à l’usure. Voilà pourquoi j’ai préféré passer par un cardan en acier plus rigide de chez Tamiya.
Ensuite, les bagues en nylon d’origine ont cédé immédiatement leurs places à des roulements à billes Kanzen Bearings de fabrication française.
Mon reproche concerne en particulier la lourdeur de la transmission. En effet, chaque cellule comporte un différentiel, un pignon intermédiaire et un renvoi d’angle pour le cardan central. L’idéal aurait été de pouvoir se passer du pignon intermédiaire à mon goût, comme sur le TB01. On y gagnerait en poids et en rendement certain. Hélas, même avec la meilleure volonté du monde, ce problème restera impossible à résoudre.
Passons aux avantages et mon orientation sur sa préparation. Mon choix s’est porté sur le TA02T avec la carrosserie du Ford F-150. Ce Stadium Truck dispose d’une longueur d’amortisseurs et une garde au sol plus intéressante pour le Rallye RC. Rien ne sera changé de ce côté-là durant le montage. Le train avant dispose aussi d’un angle de chasse dont je ne connais pas la valeur, mais en tout-terrain c’est très utile pour le comportement de la voiture. A titre de comparaison, le TB01 n’avait pas de chasse, car il était d’office à 0 degré. Cela signifie un train avant très directeur, une bonne chose me direz-vous, mais en piste seulement.
Le moteur choisi est le RZ bobiné à 23 Tours chez Tamiya, ressorti après une longue période d’inactivité d’au moins 4 ou 5 ans sans avoir réellement exploité à fond son potentiel. Ayant eu l’occasion de le tester sur un DF03Ra, ce moteur dispose d’un couple et d’une puissance suffisante pour notre circuit de Rally-cross.
Concernant les roues, le choix du fabricant joue beaucoup suite à mes déboires avec du matériel chinois de très basse qualité. Pensez-donc, des jantes de « RC Drift » aux branches très fines et un matériau faiblard, on devine aisément comment ça allait se terminer…
Donc place à du matériel japonais (Yokomo) pour les jantes, et à des pneus « Rally » dénichés en Angleterre.
Mais la modification la plus importante restera celle de l’implantation de la batterie au Lipo. Voilà le genre de défi technique que j’aime relever ! Lorsque le TA01 et TA02 ont été conçus, les Lipos n’existaient pas encore. Tamiya a donc pris le parti de mouler un chassis épousant la forme ovale typique des batteries au Ni-Mh. Un coup de Dremel avec une meuleuse aura suffi pour faire sauter les nervures arrondies du chassis et sa platine supérieure. Contribuant probablement à fragiliser le chassis, nous verrons cela au fil des roulages.
Tout ça est bien beau, mais comment fixer solidement la batterie dans le chassis ? Et là forcément, le système de fixation imaginé par Tamiya devient inutilisable ici. Les prises de la batterie au Lipo sont dressés en l’air au lieu d’être orienté d’un seul côté. J’ai étudié et testé deux mécanismes différents en l’espace de 48 heures. Le premier s’inspirait du système de fermeture rapide utilisé sur les M-Chassis. Le système comportait un ressort en épingle et une pièce mobile. Mais cela nécessitait trop de pièces en mouvement, trop de contraintes mécanique à la noix, bref ça sentait l’échec à plein nez.
De là m’était venu l’idée de réutiliser des plots de carrosserie du TLT-1. Ils sont moulés avec un ergot servant à brider le plot en rotation. Bien vu, je vais les récupérer pour participer à mon nouveau mécanisme. Grâce à ces plots, je vais pouvoir insérer une pièce en époxy servant à bloquer la batterie. Solution simple, efficace et résistant à toute épreuve.
Me voilà en possession d’un TA02 roulant au Lipo Hardcase !
Il me manque encore ma petite touche personnelle, les bavettes des roues. Mais c'est lié au choix du dust cover.