Formula Off Road sur Axial SCX10
Publié : 15 oct. 2011, 18:27
Présentation.
Comme je commence à me lasser sévèrement du trial en RC, les scales et autres rock crawler, j’ai plutôt misé sur quelque chose qui roule vite et de plus fun à conduire. C’est alors que je me suis décidé à construire mon premier buggy à 4 roues motrices depuis mes débuts en modélisme et inspirées directement des Formula Off Road islandais. Là -bas s’organisent des concours pour franchir des parois de sable vertigineuses, quasiment à la verticale. Et pour cela, il faut une voiture puissante à mi-chemin entre un 4x4 et un buggy.
Mon >>>SRB Tamiya Glass Ankle<<< était très amusant à conduire mais avouait ses limites en terme de capacités en tout-terrain. Je pouvais m’enliser facilement et seules deux roues motrices ne suffisent pas toujours, même avec un différentiel bloqué.
Comme j’avais une carrosserie qui ne me servait à rien depuis un peu plus de deux ans et des roues prévues à ce projet, il me fallait choisir un chassis. Mais lequel ?
Le choix des armes.
Il existe énormément de bases potentielles sur le marché. On pourrait très bien partir d’un buggy ou d’un rock crawler de type « shafty », puis changer la motorisation pour un équipement très puissant. La principale différence va se situer au niveau des suspensions car nous aurons d’une part un mécanisme à double triangulation et de l’autre un pont rigide. Or je voulais quelque chose d’assez ressemblant aux vrais engins du Formula Off Road. Dans un premier temps, j’ai longuement hésité sur les modèles d’Axial. D’un côté nous avons le Wraith, le dernier né de la marque américaine, très désiré sur le marché et dont les caractéristiques font de lui un engin axé sur la vitesse. Il correspond donc parfaitement à ce que je recherche. Seul son prix me freine un peu, tout comme la grande largeur des ponts.
De l’autre, le SCX10 dont la solidité de l’ensemble n’est plus à éprouver. Son principal intérêt réside dans les possibilités de modifications grâce à son chassis à double longerons. On peut alors placer la batterie comme on le souhaite, et je doute qu’il puisse être possible de faire aussi aisément sur le Wraith du fait de la structure tubulaire de son chassis. Enfin, son prix de vente est bien plus abordable et sa disponibilité est grande.
Dans tous les cas, le Wraith et le SCX10 partagent la même transmission. Bref, je pense que vous l’avez compris, c’est finalement le SCX10 que j’ai retenu.
Quant aux autres chassis, des rock crawlers essentiellement, soit ils sont trop typés crawlers avec leurs ponts à vis sans fin, soit je n'ai pas assez d'informations sur leurs qualités réelles. J'ai donc préféré miser sur du matériel éprouvé et sur lequel j'ai déjà travaillé.
La préparation.
Je ne vais pas m’étendre sur le montage, il n’y a pas grand chose à dire dessus. Je vais plutôt vous détailler la liste des modifications que j’ai apporté. La carrosserie du Honcho et ses roues ne m’ont servi à rien, ils ont filé direct dans les petites annonces pour repartir vers leur nouveau propriétaire.
Par rapport au montage, j’ai interverti volontairement les tirants de ponts entre l’avant et l’arrière. Ce qui a dicté mon choix, c’est le fait de vouloir déplacer le pont avant au maximum, quitte à dépasser les longerons du chassis, afin de modifier la tenue de route. Du moins, je le pense.
La transmission a bénéficié de l’ajout du carter de protection proposé en option.
La batterie est passée à l’avant en position transversale. Solution déjà adoptée sur mon >>>Ford Bronco TTC<<< et qui a bien marché sur le terrain. En principe, lors des phases d’ascension des côtes abruptes, cela devrait permettre d’éviter un éventuel retournement.
Enfin, la suspension a été bridée dans sa course de 10 mm grâce à une durite en silicone.
Au niveau du croisement de ponts, je peux soulever une roue sur 6 cm. A titre de comparaison, mon Ford Bronco TTC taillé pour le rock crawling peut aller jusqu'à 11 cm.
L’équipement électronique.
Le servo de direction est le Futaba S3303, possédant un couple élevé et des pignons en métal.
Le moteur pour l’instant est un 19 tours simple à charbons, mais l’ayant trouvé un peu poussif, j’ai opté pour un 15 tours double. Je verrais plus tard pour un Brushless et batterie au LiPo. Le variateur électronique est de type étanche de chez M’Troniks pour éventuellement rouler sur l’eau. Ouais, ouais !
La carrosserie et les roues.
Chose très importantes dans la construction d’un Formula Off Road, les roues sont composées de pneus à godets de la marque Panther garnis de leurs mousses qui se montent exclusivement sur des jantes en 2.2. Dans ma recherche, j’ai trouvé ces jantes Beadlock noires en plastique trouvées sur la baie. Cela devrait m’accorder une très bonne motricité dans le sable ou de la terre meuble.
Enfin pour terminer, la carrosserie est celle d’un Chevrolet Panel des années 40. A la base, c’était celle du bigfoot Grave Digger, mais avec une déco plus cool et plus sobre de ma part. Je l’avais monté sur le Hornet que je possédais avant de revendre ce buggy.
Mais la carrosserie était encore dans mon armoire. C’était donc l’occasion rêvée pour la ressortir et pour habiller mon chassis de course ! Sur les vraies Formula Off Road, les compétiteurs utilisaient un semblant de carrosserie de Jeep CJ. Comme je n’avais pas trop envie de faire comme tout le monde, j’ai préféré mon Chevy Panel et de ses formes mêlant rondeur et rectitude.
Ici, il ne sera pas question de détailler l’intérieur ou l’extérieur puisque j’ai voulu mettre en avant le côté fun de mon engin, donc pas de fioriture, le côté scale passe carrément à la trappe. Il m'a quand même fallu redécouper ma carrosserie au niveau des passages de roues pour laisser passer les pneus à godets. Quant à la décoration, j'ai puisé dans mon stock de stickers pour vider quelques petites planches qui me restaient. C'est un poil chargé, mais visuellement je voulais que ça choque.