Pour changer un peu je vais vous faire le CR de mon périple chez une amie motarde dont elle en a fait sont métier, et pas le plus simple : moto école.
Me connaissant elle m’a demandé de venir avec mon équipement et celui de ma femme. Parmi les brèles dispo : un scoot, un 50, une 125, une CB500 et une MT07. En moto perso, lui à une miniduke : la 390 (ex-moto école), elle une duke 690. … Voulant essayer la MT07 je n’ai pas hésité à tout jeter dans la bagnole et zou !!!!!
Sur place la MT n’était pas là …
mais il fallait aller la chercher à la moto école :-D :-D . Premier contact en solo avec miss MT, HUMMMM, Ça commence bien. La moto n’est pas franchement jolie, à croire qu’elle a été dessiné sur un coin de nappe entre le dessert et le café, donc rien de transcendant … Peut être le cul de selle, et encore …
Contact : le twin fait un petit bruit discret, la position est super naturelle pour mon mètre 86, mais à me voir dans la vitrine, j’ai l’air d’un con sur un 125… M’enfout : KLONK (c'est le bruit caracteristique YAMAHA quand on passe la première) c’est partis. Le compteur au raz du réservoir est bien foutus mais bizarre de baisser autant le regard pour voir sa vitesse.
A rythme cool Je suis la voiture pour revenir. Le twin à l’air vivant, il est souple et il a du répondant, la moto est super légère et se pilote au feeling. Ne connaissant ni la moto ne le trajet, je reste derrière … en roulant cool, à ce rythme elle est super agréable, elle reprend partout, même en 4eme à 2000tr/m, le manque de protection n’est bizarrement pas trop gênant.
Puis je reconnais la route, donc je déboite et ouvre un peu plus … là le twin n’est plus cool, il commence à envoyer plus gros que ses 75Ch ne le laisse supposer, il a même pas mal d’allonge avec une sensation proche d’un mono (rapport au grognement et aux coups de pistons) et un bruit bien plus agressif que le poumpoum sage qui se fait entendre sous les 5000tr/m. Il est bien vivant le bougre !!! Je passerais la partie cycle et le freinage, +/- idem aux autres pétoires du marché, mais ce moulin est un vrai bonheur avec juste ce qu’il faut de patate et de caractère. A m’en faire oublier le trois pattes triumph c’est dire …
Puis balade à trois moto (KTM 390 et 690 et la MT07), à l’occaz du ravito je grimpe sur la 390 que je rendrais 2Km plus loin car le moulin est sans réelle saveur ou alors faut aller le titiller dans les tours, position trop typé supermot’, mais surtout trop petit pour ma taille. Pas emballé par le concept … je finirais la balade en duo avec ma femme sur la MT07, qu’elle préfère elle aussi même si elle n’a pas de poignées passager.
Fin de journée elle me propose le 690, là on change de monde !!! Ambiance sport dès la mise du contact : Position très exclusive, sonorité du mono, tout de suite il est violent. Y’a peu d’inertie il monte super vite dans les tours, ça envois fort à partir de 3000tr/m mais le rodage me limiteras à 6000tr/m ce qui suffit pour s’amuser correctement et voir le potentiel de cette machine de course. Le châssis, là on peut en parler : je n’ai jamais piloté un truc aussi vif et précis, ça passe super fort dans les virolos avec tellement de facilité que mon caleçon resteras sec, elle se balance dans les pif/paf comme un vélo et suit la trajo au dixième de millimètre, vraiment impressionant. A chaque sortie de courbe on a l’impression que ça passerais avec 10km/h de plus, alors je recommence !!! Et ça passe ... facile !!!
Je ramène la moto avec un moulin à 90°C et des tic tic tic au niveau du pot … impossible à dire que j’ai roulé sagement maême en restant sous les 6000tr/m, ou presque parce qu'il fallais regarder la route.
Par contre, il me fallait rendre ce jouet car si en 10mn je perds mon permis, en 20mn je perds la vie !!!
Puis faut aller au pain : je reprends la MT07, pour profiter une dernière fois de ce moulin très attachant, limite addictif !!!
Quelle magnifique découverte ce moteur : MERCI Mr YAMAHA !!! Par contre si tu pouvais mettre une moto jolie tout autour ce serais franchement pas déplaisant. Je vais surveiller la sortie de la Tracer 700 … y’a de forte chances que mon banquier me vois pousser la porte de sa boutique.
