Je pense vraiment que les revendeurs qui ont pigé le truc ont de sérieuses chances de survivre voire peut être même de prospérer confortablement. comme le disent certains, toucher, être bien acceuilli, discuter un peu, être dans un lieu où on s' émerveille quand on tourne la tête, c'est un service qu' internet ne pourra jamais fournir. J'invente pas l'eau chaude en disant que le contact c'est primordial depuis que l'homme est homme.
Donc la solution est en partie là et ceux que ça fera toujours chier de changer leurs comportements et d'optimiser leur mag pour attirer le chaland, ceux là couleront et on les regrettera pas.
Ensuite, je sais pas trop comment mais y a peut être besoin de mettre un bon coup de pied structurel, organisationnel dans la fourmilière: les importateurs qui font la loi, imposent leurs conditions (comparaison avec la grande distrib: l'agriculteur qui touche presque peanuts pour sa production et dont on retrouve les produits transformés qui valent des fortunes avec une foultitude d'intermédiaires qui se gavent), ceux là doivent être sérieusement remis au pas et forcés à s'organiser au niveau européen pour faire des économies d'échelle et mettre fin à une anarchie qui au final coûte sûrement cher à tout le monde (et un importateur pour l'europe sera toujours bien plus en position de force face à une marque que le petit importateur national).
Ca, c'est peut être possible en commençant par créer un syndicat national sérieux des revendeurs, une organisation de la profession capable de traiter d'égal à égal avec ces importateurs.
Pour concurencer internet l'importation et la distribution ont tout interet à s'entendre et à changer de schéma de fonctionnement. C'est comme partout quand y a du changement faut accepter de s'adapter et mettre sa fierté de côté. C'est le principe du roseau qui plie face au vent et du chêne qui reste rigide et qui finalement casse.
Moi je reste persuadé qu'en s'adaptant on a toujours la possibilité de perdurer mais pour ça il faut foutre les mains dans le cambouis, faire de gros efforts du moins au début, accepter certaines contraintes nouvelles, faire preuve d'audace et de créativité. Mais il semble que ce ne soit pas l'état d'esprit général de la profession qui campe sur des habitudes obsolètes.
Et puis faut pas oublier qu'internet ce n'est pas non plus la panacée, y a des lacunes à exploiter, être sur la brèche...Les petits artisants français de la vente rc sont ils prets à ce type de révolution, on peut en douter
ps: je sais c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire, mais je crois qu'il n'y a que ça