Aujourd'hui, la transmission primaire.
En fait, tout ce qui manque entre l'embrayage et le différentiel.
On reste dans le classique. Pas de système révolutionnaire. Une couronne, un arbre, un frein à disque pincé par une came et un cardan "dogbone" pour rejoindre le pont. Tout le monde a l'habitude de ce schéma.
La couronne est en laiton. c'est plus solide que le dural et ça s'usine plus facilement que l'acier sur mon petit portique de fraisage :
J'ai prévu un double disque et trois plaquettes, les disques étant en Epoxy et les plaquettes en dural. Exécution des pièces :
Essai du frein arrière : malgré le faible diamètre de disques, la puissance du frein est trop forte. il suffit que la came touche la première plaquette et les roues se bloquent. Même pas besoin d'exercer une quelconque pression sur le levier. Bref, ce frein "tout ou rien" est inexploitable. L'auto sera inconduisible avec ce système.
Le couple de friction dural/Epoxy, c'est presque aussi collant qu'un bon vieux crabot de 4X4 de trial. Bon à savoir pour d'autres projets...
En attendant, retour au bureau d'études pour une modification. On passe à une version V2. Les deux disques deviennent un seul disque qui passe de l'Epoxy au dural. Les trois plaquettes sont remplacées par deux plaquettes qui reprennent le principe des plaquettes des roues avant, c'est à dire avec une garniture en gomme d'écolier.
La modif génère finalement peu de travail supplémentaire à l'atelier. Tout est fabriqué rapidement.
Démontage de la version V1, avec les nouvelles pièces en attente :
Essai de la version V2 : plus progressif (ouf). Mais ça freine méchamment quand même.
Pour contrôler la puissance, le ressort d'appui sur le levier de frein est choisi très mou.