Vu qu'on est au bistrot je vous en raconte une petite ...
sans compter le kitch des motos cross 2 temps avec les guidons énooooooooooormes :lol:
Ça me rappelle une anecdote qui m'est arrivée avec une de ces fameuse "moto kitch".
Un pote avait acheté une 125 YZ, c'était le dernier modèle produit avec le refroidissement par air. Elle avait été kitée avec un 175 à refroidissement liquide. Le radiateur était sur la tête de fourche comme le modèle de l'année d'après (1981 ou 1982 peut-être) mais au lieu de passer l'eau par la colonne de direction comme ça a été prévu d'origine plus tard, sur le modèle de mon pote tout été raccordé à l'air libre avec du tuyau d'arrosage jaune tressé, un joli réseau autour du guidon, à la limite de la grosse sulfateuse !
Il me dit "j'ai un soucis, je crois que je me suis fait avoir, elle n'a rien dans le sac, essaie-la tu me diras." J'essaie donc cette bécane sur un terrain de cross, première descente sans soucis, 1er virage, 1ere, seconde troisième quatrième sans soucis, ça pousse moyen fort puis 1ere montée et là elle engorge tellement qu'il m'est presque impossible de monter ! Donc troisième ouvert à fond, coup d'embayage mais rien à faire, puis seconde et j'arrive enfin en haut presque à l'arrêt. J'étais juste en train de me dire que mon pote s'était bien fait enflé avec cette bécane, quand tout à coup, une minuscule bosse en haut de la côte fait décoller la roue arrière de quelques centimètres et en une fraction de seconde le moteur est à fond de cale du fait de l'absence de résistance. Quand le pneu arrière reprends contact avec le sol la moto se met droite instantanément et de la surprise, je suis désarçonné et je reste cramponné au guidon, jambes ballantes, poignée ouverte en grand !
La suite c'est donc passée à fond de seconde sur la roue arrière, j'ai pris tout le terrain de cross par le travers, en passant sur les pneus de bord de piste et en croisant celle-ci à plusieurs reprises, dans une magnifique posture digne d'un drapeau qui flotte au vent. Puis j'ai pris le bout de chemin qui menait au parking et enfin tout le parking entre les voitures et les remorques, le tout toujours à fond de seconde sur la roue arrière dans ma posture inégalable. Ce n'est que bien après le parking, où j'ai failli manger tout ce qui été garé, que j'ai réussit à reposer la roue avant et à faire demi tour.
En revenant je marmonnais dans le casque : " Rien dans le sac :x ... Rien dans le sac :x ... Sacrée saloperie cette machine !"
Un souvenir grandiose, ma plus longue roue arrière en drapeau, au moins 200m. J'en rigole rien que d'y repenser.
:lol: :lol: :lol: