La réédition du kit sorti en 1984. Chassis identique à celui de la réédition du Grasshopper (58346) hormis le basculement du pont arrière (d'où les sautillements du train arrière sur le Grasshopper). Voir plus bas pour les détails.
Le montage débute comme souvent par le montage de la boite de transmission. Comme toujours, notice limpide sur les étapes à suivre et l'identification des pièces.
Le montage se poursuit de manière extrêmement simple et accessible à tous.
Un point surprenant : le mode de fonctionnement de la suspension du train arrière. Celui-ci est un pont rigide (pas de suspension indépendante par roue, c'est le train qui bascule latéralement en plus du travail des amortisseurs). Pas d'inquiétude, c'est solide et plutôt efficace.
Le pont arrière en position "normale" :
Ici en position de travail : on remarque que le pont est monté le long du châssis de ce côté du train, en plus de la compression de l'amortisseur :
Etape 19 du montage
C'est le montage des amortisseurs avant. Bien que cela ne soit pas indiqué sur la notice, il faut huiler les o-rings (joints toriques, pièces MD6). Avec de l'huile, pas de la graisse qui nous a servi au cours des autres étapes Wink
Pour ma part, j'ai choisi une configuration souple pour les amortisseurs afin de limiter au maximum les sautillements.
Autre astuce pour améliorer l'efficacité du train avant : placer du poids dans le baquet le plus à l'avant du châssis. Des plombs collés feront idéalement l'affaire.
(Merci spécial à Tamiyosho pour ses deux conseils sur l'amortissement et les poids à rajouter à l'avant )
En image :
Et voici ce que donne le châssis entièrement monté :
Vient ensuite l'étape la plus tendue du montage : les roues.
En effet, il faut réussir à insérer la jante à l'intérieur du pneu pour ensuite y fixer des "enjoliveurs" de chaque côté.
Avantage : pas besoin de coller les pneus et réalisme (on voit les 5 petits écrous de fixation)
Inconvénient : un moment pénible à passer. Vos doigts se souviendront de l'intensité de l'effort. Une pause sera la bienvenue après cette étape.
Il ne reste plus à s'occuper que de la carrosserie et le Hornet est prêt pour sa première sortie.
Pilotage : le buggy est plutôt rapide avec le Mabushi 540 d'origine. Avec les amortisseurs avant huilés et un peu de poids sur le train avant, le comportement est légèrement sautilleur mais sain. Seule la direction manque vraiment de précision, notamment avec un angle de braquage très généreux, largement amplifié par le comportement très sous-vireur du buggy. Côté autonmie, le Hornet doit fonctionner à l'energie solaire tellement les packs d'accus durent longtemps Laughing
Les plus :
- facilité du montage
- solidité
- comportement
- plaisir
Les moins :
- difficulté pour monter les roues
- huilage des amortisseurs avant non indiqué sur la notice
A l'usage, la différence de comportement du train avant est flagrante (il a tendance à se tasser à cause de la poussière qui freine le coulissement, ce qui diminue à la fois la garde au sol, provoque un pincement exagéré et nuit au travail de suspension).
